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LES DINOSAURES AVAIENT LE SANG DU THON

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Les dinosaures n'avaient ni le sang froid comme les reptiles d'aujourd'hui, ni le sang chaud comme les mammifères et les oiseaux modernes, mais ils étaient à une température intermédiaire. C'est ce que conclut une recherche publiée dans la revue américaine Science vendredi 13 juin.
Pour étudier le métabolisme de ces animaux disparus il y a 65 millions d'années, ces chercheurs conduits par John Grady, un biologiste de l'Université du Nouveau-Mexique, ont non seulement analysé les anneaux de croissance annuelle des os fossilisés de plusieurs dinosaures, mais aussi l'évolution de leur taille entre la naissance et l'âge adulte. Ils ont comparé ces résultats à une base de données portant sur 400 animaux éteints et vivants.
Les dinosaures avaient un métabolisme proche des thons
Ces biologistes en ont conclu que le métabolisme des dinosaures se situait entre celui des animaux ectotherme (reptiles), dont la température du corps est seulement engendrée par les échanges thermiques avec l'environnement, et ceux qui sont endothermes. Dans ce cas, la température du corps est générée par un mécanisme interne comme chez les mammifères et les oiseaux. Les dinosaures tombaient dans la catégorie intermédiaire, dite mésotherme, plus proche de celle des thons, de certains requins et de la tortue caouanne.

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DU SANG DE PERSONNES JEUNES DANS LES VEINES POUR LUTTER CONTRE LA VIEILLESSE ?

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Il est encore trop tôt pour parler de cure de jouvence pour le cerveau humain, mais le procédé fait des miracles sur des souris. Une étude parue dans la revue Nature Medecine vient d'apporter la preuve qu'une cure de transfusions à base de sang de jeunes rongeurs a un effet revigorant sur le cerveau de souris plus âgées. "Il y a sûrement quelque chose de spécial dans le sang jeune qui permet d'améliorer de nombreux aspects du vieillissement", a commenté le principal signataire de l'article, Saul Villeda de l'Ecole de Médecine de l'Université de Californie à San Francisco.
Résultat : les transfusions de "sang jeune" ont eu pour effet d'améliorer leurs performances cognitives, en termes de capacité à mémoriser et à apprendre des tâches.

Plus de connexions neuronales


"Les souris âgées traitées avec le plasma jeune pouvaient localiser plus facilement la plateforme cachée", explique Saul Villeda. Anatomiquement, les chercheurs ont remarqué que le cerveau de ces souris présentait par la suite plus de connexions entre les neurones et que l'une de ces régions, l'hippocampe, possédait une plus grande quantité d'une protéine essentielle appelée Creb. Or, l'hippocampe est une partie du cerveau particulièrement sensible au vieillissement qui joue un rôle central dans la mémoire, notamment spatiale, et dans l'orientation.
"Nous savons que ce quelque chose dans le jeune sang conduit à l'activation de Creb et cette protéine est importante pour réguler l'activité des gènes dans le cerveau associée à la formation de nouvelles connexions entre les neurones liés à l'apprentissage et la mémoire", souligne Saul Villeda. Les chercheurs ont l'espoir que cette découverte soit bénéfique pour lutter contre le déclin cognitif chez les humains, et notamment la maladie d'Alzheimer.
 METRONEWS   
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GREFFE DE VAGIN

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Des chirurgiens ont pour la première fois réussi à reconstruire des nez et des vagins en utilisant de nouveaux tissus biologiques fabriqués à partir de cellules prélevées sur les patients eux-mêmes, selon deux études publiées vendredi dans la revue médicale britannique The Lancet.
 
A QUAND LA GREFFE DE CERVEAUX ?
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UN VACCIN MADE IN FRANCE CONTRE LE SIDA !

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Un candidat vaccin est en route et la société vient de terminer le recrutement de 36 patients traités par antirétroviraux. Et l'essai clinique de phase I/II vient d'être lancé. Cette première étape consiste à évaluer sa sécurité, sa tolérance et son effet sur le système immunitaire. Les volontaires ont reçu trois doses différentes et pour l'instant aucun effet secondaire grave n'est reporté, condition sine qua non pour la poursuite des tests.
Des essais précliniques menés sur des singes infectés avaient montré que la charge virale était 100 fois moins importante chez les singes vaccinés comparés à ceux qui avaient reçu un placebo. "L'objectif, c'est de permettre aux malades d'arrêter leur traitement ou de le continuer à des doses beaucoup plus faibles. Leur corps contrôlera naturellement l'infection même s'ils seront toujours porteurs du virus", ajoute Renaud Vaillant.

Les premiers résultats sont attendus pour novembre 2014. 

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Un code caché dans notre ADN découvert

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Si cette information est solide, c'est une révolution conceptuelle, ni plus ni moins. Dans les années 40, le physicien Schrödinger avait émis l'idée qu'il devait y avoir dans les cellules un « code » pour programmer les protéines dont nous avons besoin. Un peu plus tard, dans les années 60, on a effectivement trouvé ce code et ces maintenant célèbres scientifiques (Watson et Crick) avaient déclaré avoir mis à jour « le langage de Dieu » : c'est l'ADN. 

Parfois, la Science se rapproche de l'Art. On connaît tous ces histoires de magnifiques tableaux cachés par une autre peinture en surcouche. On vient de vivre la même chose avec l'ADN ! 


Pendant 40 ans au moins, on a pensé que les modifications de l'ADN n'avaient qu'un impact sur la manière dont sont faites les protéines. Maintenant, on se rend compte qu'on avait qu'une moitié de l'information. L'ADN est une manière bien plus extraordinaire de stocker de l'information qu'on ne le pensait. 

Le code génétique possède un alphabet de 64 « lettres » que l'on nomme les codons. Une équipe de chercheurs de l'université de Washington a découvert que certains codons, que l'on a nommés « duons » du coup, peuvent avoir deux significations. La première est effectivement liée à la séquence de protéines correspondante et l'autre est liée au contrôle génétique. Ces deux « langages » auraient évolué en concert. Les instructions de contrôle génétique semblent là pour aider à stabiliser certaines caractéristiques positives des protéines et la manière de les fabriquer finement. 

Vous imaginez que la découverte de ces duons va avoir de larges répercussions sur la science génétique et l'interprétation du génome de quelqu'un, en particulier pour le diagnostic et le traitement des maladies. La conséquence conceptuelle aussi est qu'une modification génétique peut avoir un impact bien plus fort qu'on ne le croyait jusqu'alors, comme le déclenchement de maladies.

Références: Exonic Transcription Factor Binding Directs Codon Choice and Affects Protein Evolution. Science 13 December 2013: Vol. 342 no. 6164 pp. 1367-1372 DOI:10.1126/science.1243490 
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Les phobies passent de génération en génération

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Il fut une époque où un certain Lamarck (un Français) expliquait que le cou des girafes était le résultat d'expression transgénérationnelle : comme la girafe parente avait passé son temps à étendre son cou pour manger les hautes feuilles, sa progéniture avait eu de facto un cou un peu plus long que sa mère (ou son père). Darwin est arrivé ensuite et on a jeté cette idée lamarckienne à la poubelle : les girafes qui avaient des cous plus longs avaient mieux survécu que les girafes au cou plus court ; CQFD.


Vraiment ? Comme un pied de nez aux buveurs de thé de la Perfide Albion, voilà l'effet transgénérationnel qui revient par la petite porte. Cela ne veut pas dire pour autant que Lamarck avait complètement raison, mais qu'il n'avait pas complètement tort non plus ! (et inversement pour Darwin) La Science montante (et perturbante) derrière cela se nomme l'épigénétique. 

Cette actualité scientifique va en effet bien au-delà de ce qu'elle annonce. Il n'est en réalité pas uniquement question des peurs, mais bien d'éléments insoupçonnés de l'expérience d'un individu qui vont ensuite passer de génération en génération, pour le meilleur, comme pour le pire. 

En tout cas, jusqu'à aujourd'hui, peu d'entre nous auraient pu affirmer que l'expérience et le comportement de quelqu'un ne concernent pas que lui, mais sa descendance aussi. Les scientifiques, eux, s'en doutaient par contre. Des informations peuvent être ainsi directement codées dans l'ADN au cours d'une vie. Ce sont des chercheurs américains d'une université à Atlanta qui ont découvert que des souris vont faire passer aux générations suivantes des informations concernant des expériences traumatiques ou stressantes. Dans le cas de l'expérience, il s'agissait d'une odeur (association provoquée par les chercheurs d'une odeur avec des chocs électriques). 

On comprend un peu mieux maintenant pourquoi nous avons presque tous instinctivement peur des araignées (et les femmes, des souris ?). On peut donc transmettre des tas de susceptibilités et conduire les générations suivantes à certaines anxiétés aussi. Le processus faisait en sorte que l'ADN possédait des modifications chimiques que l'on nomme « méthylation épigénétique (de l'ADN) » (ici, avec les souris, sur le gène qui sert à détecter l'odeur). On va pousser plus loin les recherches pour comprendre comment tout se met en place au niveau de l'ADN. 

Il serait temps que les chercheurs qui travaillent sur la santé publique tiennent compte des réactions transgénérationnelles. Il est fort possible que des maladies comme les problèmes neuropsychiatriques, l'obésité ou le diabète soient aussi l'expression de phénomènes transgénérationnels. Il faut cependant ne pas trop vite extrapoler aux humains non plus.
LA TOILE  
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LE CORPS DE ELEPHANT MAN REPRODUIT EN VRAI

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Joseph Merrick fut surnommé Elephant man à cause d'une maladie nommée le syndrome de Protée, qui lui apporta une difformité extrême du corps. Joseph Merrick était anglais et est décédé en 1890 à Londres. À partir des ossements de son squelette, un scan 3D a été réalisé afin de reproduire le véritable corps qu'avait Elephant Man peu avant sa mort. Un comédien de doublage utilise des prothèse de mâchoire pour avoir la même que celle de Joseph Merrick et se met à lire un poème. On peut ainsi voir et entendre avec quelle difficulté, il pouvait s'exprimer et parler.

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Un adulte américain sur trois est obèse

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Plus d'un adulte américain sur trois est obèse, un chiffre élevé qui place depuis des années l'obésité dans le peloton de tête des enjeux de santé publique aux Etats-Unis, mais reste quasi inchangé sur un an, selon un rapport publié jeudi, informe l’AFP.

Selon ce rapport du centre de prévention des maladies (CDC), plus de 78 millions d'adultes - 34,9% - étaient obèses en 2011-2012, un chiffre quasiment inchangé depuis les années 2003-2004. Le taux de prévalence était de 35,7% en 2009-2010.
La catégorie d'âge la plus touchée est celle des 40-59 ans, autant pour les hommes (39,5%) que les femmes (39,5%).
Plus de 50 millions des obèses sont des blancs mais par rapport à l'ensemble de leur catégorie de population, l'obésité touche surtout les Noirs (47,8%, 12,2 millions de personnes) notamment les femmes (56,6%), et les Hispaniques (42,5%, 13,4 millions de personnes).
Les plus préservés sont les Asiatiques (10,8%, 1,2 million de personnes).
L'obésité est calculée en fonction de l'indice de masse corporelle (IMC), soit le rapport entre la taille et le poids, un indice à partir de 30 étant considéré comme signe d'obésité.
L'obésité est un enjeu de santé majeur aux Etats-Unis où elle coûte 190 milliards de dollars par an en frais médicaux, selon une étude de la Cornell University.
Elle touche également les enfants - un tiers des enfants et adolescents américains sont en surpoids ou obèses - mais pour la première fois en août dernier, le CDC avait annoncé un léger recul chez les très jeunes enfants issus de familles à bas revenus.
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Le McDo rend bien obèse !

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Les résultats ne sont pas surprenants mais ils ont le mérite d'apporter une preuve scientifique. Selon une étude menée par un médecin français, il existe un véritable lien de cause à effet entre le nombre de McDonald's et le taux d'obésité des populations avoisinantes. Des médecins d’hôpital Avicenne expliquent dans une étude parue dans la revue Journal of Internal Medecine que plus la chaîne de fast-food s'implante, plus le nombre d'obèses augmente.
Pour en venir à cette conclusion, le médecin a mené une véritable enquête épidémiologique. Il s'est penché sur le taux d'obésité dans 44 pays, dont les dix plus peuplés, en se basant sur les données de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Parallèlement, il a recensé le nombre de restaurants McDonald's par million d’habitants dans chacun de ces pays. Au total, son étude porte sur 75% de la population mondiale et 95% des implantations de restaurants McDonald’s (31 045 sites).

La France mauvaise élève
En croisant le taux d'implantation géographique de la chaîne avec le nombre d'obèses, il a pu établir que, par rapport à la moyenne, le taux d’obésité variait de moins de 5% pour une densité de McDonald's "faible" à plus de 10% pour une densité "moyenne" et dépasse les 20 % quand la densité est "très forte". Dans le peloton de tête se classent les États-Unis, le Canada, le Japon, l'Australie et… la France. A l'inverse, la Chine et le Pakistan sont les pays où l'enseigne au grand "M" est la moins présente.
Ainsi, aux États-Unis on compte 45 restaurants par million d'habitants et la France en compte quant à elle 19 par million d'habitants. Mais les auteurs de l'étude se veulent clairs : ces résultats ne mettent pas directement en cause l'enseigne américaine mais soulignent une forte association entre la présence de ce type de restaurants et l’obésité. Sans compter qu'il existe bien d'autres facteurs à prendre en compte pour expliquer le taux d'obésité, comme la sédentarité.
“McDonald’s est un parfait accompagnateur de l’évolution d’une société, il ne s’installe pas là où personne ne connaît le steak et la frite. En Chine, dans les grandes villes, il y en a beaucoup, alors qu’à 200 kilomètres de Pékin, là où on vit comme au Moyen-Age, il n’y en a pas”, explique Frédéric Lapostolle, principal auteur de l'étude sur Europe1.fr. Si on faisait la même étude en prenant Coca, Nike ou Apple, il est très probable que l’on trouverait les mêmes résultats”. Mieux vaut donc résister à la tentation et privilégier une alimentation équilibrée, avec les fameux cinq fruits et légumes par jour. 
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Est-ce dangereux de boire des boissons énergisantes ?

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La mode des boissons énergisantes pose le problème de la quantité quotidienne de caféine ingérée et cela peut, dans certains cas poser problème chez le jeune enfant et la femme enceinte.
On se souvient, peut-être, des polémiques qui ont entouré l’arrivée de certaines boissons énergisantes en France lorsque le ministère de la santé s’inquiétait de leur teneur en taurine, un acide aminé.
Cette polémique éteinte, on a sans doute oublié trop vite que ces boissons étaient riches d’une autre substance, une base methylxanthique comme disent les livres, plus simplement la caféine.
La caféine n’est pas, en soi une substance dangereuse. Elle a même des effets bénéfiques à dose modérée, l’équivalent de deux tasses d’expresso au maximum.
Cette caféine renforce la vigilance, la concentration, soulage la fatigue.
Elle a un rôle neurostimulateur cérébral qui fait, d’ailleurs, l’objet de nombreuses recherches.
La question c’est bien évidemment la dose, car on ingère de la caféine ou son équivalent dans le café certes, mais aussi dans le thé, les boissons à base de cola, les barres chocolatées et les fameuses boissons énergisantes dont l’Agence pour la sécurité des aliments, l’ANSES, s’occupe aujourd’hui.
Ces boissons ont une contenance en caféine équivalente à deux tasses d’expresso par cannette.
Or, il est rare de se limiter à une seule cannette et on atteint alors des doses de caféine où cette substance commence à poser des problèmes.
A haute dose la caféine a des effets néfastes en entrainant une irritabilité, une nervosité certaine. Elle élève la fréquence cardiaque et peut donc entrainer des troubles tensionnels. Elle est aussi diurétique et, partant, va favoriser la déshydratation.
On imagine donc que dans le cadre d’une activité sportive ou dans le cadre d’une soirée en discothèque, les efforts physiques développés entrainant une sudation importante, l’ajout de la caféine et de l’alcool, deux substances déshydratantes, peut être à l’origine d’accidents cardiovasculaires en désamorçant la pompe cardiaque

D’autre part, la caféine à haute dose est fortement déconseillée chez la femme enceinte, car elle peut, en particulier, retentir sur la croissance de l’enfant in utero et entrainer des naissances d’enfant ayant un poids anormalement bas.
Mais n’oublions pas un effet que chacun connait bien : l’influence sur le sommeil. La caféine perturbe en particulier un stade fondamental du sommeil, le sommeil profond, celui au cours duquel nous récupérons de la fatigue physique.
On se lève donc fatigué, on prend du café et des boissons énergisantes pour tenir le coup dans la journée. Comme on ne trouve pas le sommeil, on prend un somnifère et le lendemain pour se réveiller, on ingère de la caféine et ça recommence !
On entre donc dans un cycle qui est celui de l’addiction et du dopage, sans le vouloir.
Il est important de souligner les risques éventuels liés à la surconsommation de caféine.
Il faut aussi souligner l’importante quantité qu’on ingère en consommant des boissons énergisantes de façon démesurée.
L’incroyable légèreté des parents également qui laissent des enfants en très bas âge boire l’équivalent de deux expressos par cannette.
Le plus étonnant c’est que ces parents seront plus inquiets de la présence de bisphénol A dans la cannette que de celle de la caféine dont les effets sur leur enfant sera plus immédiat.

LIRE :
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Ils font pousser son nouveau nez sur son front i

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Xiaolian est un chinois de 22 ans qui a eu le nez partiellement détruit lors d'un accident de voiture survenu en août 2012. Il avait alors refusé un traitement médical et l'infection fut inévitable. Après plusieurs mois, l'infection avait rongé le cartilage du nez, rendant impossible pour les chirurgiens de le soigner. Ils n'ont alors pas eu d'autre choix que de cultiver un nouveau nez de remplacement. Pour cela ils ont fait pousser un nez sur le front de Xiaolian, pendant 9 mois. Ce nouveau nez est cultivé grâce à des extenseurs de tissus de la peau, coupés en forme de nez. Ils ont également prélevé du cartilage sur les côtes du patient pour fabriquer ce nez. Xiaolian devrait bientôt recevoir la greffe de son nouveau nez à l'hôpital de Fuzhou, dans la province de Fujian, en Chine.
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Arrêter de fumer quand on est un vieux fumeur est-il bon ?

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UNE AUTOROUTE DE L'ENFER DÉCOUVERTE DANS UN VOLCAN

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Les chercheurs l’appellent "l’autoroute de l’enfer" : c’est la voie souterraine permettant à certains volcans d’entrer en éruption extrêmement rapidement, déjouant les tentatives de prévision, selon une étude publiée mercredi 31 juillet dans la revue Nature.
Les volcans crachent de la roche en fusion, le magma, produit dans le manteau terrestre, la couche intermédiaire entre le noyau de la Terre et la croûte terrestre. Le magma venant du manteau se stocke sous le volcan dans ce que les géologues appellent une "chambre magmatique", qui joue le rôle de réservoir jusqu’à ce que la pression devienne trop importante. C’est alors que l’éruption se produit.
Normalement, le magma du manteau remonte lentement vers la chambre, s’attardant longuement dans une espèce de halte intermédiaire, plusieurs kilomètres sous le volcan. Mais la nouvelle étude suggère qu’il peut exister des voies allant directement du manteau à la chambre magmatique. Le volcan peut alors être sous pression, c’est-à-dire prêt à exploser, en quelques mois, autant dire en un rien de temps pour les géologues.



Une équipe dirigée par Philipp Ruprecht (université Columbia, New York) a étudié ce scénario en analysant les traces de l’éruption du volcan Irazu, au Costa Rica, survenue entre 1963 et 1965. Dans des cristaux d’olivine, un minéral issu des laves volcaniques, ils ont ainsi découvert des éclats de nickel, un élément présent dans le manteau, qui témoignent d’une ascension extrêmement rapide du magma. Si l’ascension avait été plus lente, le nickel aurait en effet fondu et aurait été diffusé à travers les cristaux.
Les chercheurs ont calculé que le magma avait réalisé une ascension de 35 kilomètres à travers la croûte terrestre en quelques mois seulement. "Il doit y avoir un conduit du manteau jusqu’à la chambre magmatique", a déclaré la géochimiste Terry Plank. "Nous aimons l’appeler ‘l’autoroute de l’enfer’", a-t-elle ajouté.

De l’olivine avec des éclats de nickel a également été retrouvée dans des volcans au Mexique, en Sibérie et dans le nord-ouest de l’Amérique, prouvant qu’il ne s’agit pas d’un phénomène local, souligne l’université Columbia dans un communiqué.
Ces résultats peuvent expliquer pourquoi les sismologues ont parfois détecté de mystérieux tremblements de terre à de grandes profondeurs – 20 à 30 kilomètres – plusieurs mois avant de fortes éruptions. Ces séismes peuvent être le signe que le magma force sa route à travers des voies cachées. Les chercheurs citent l’éruption du Pinatubo, aux Philippines, en 1991, ou encore celle du volcan islandais Eyjafjallajökull, en 2010.
Via
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La piqure d'un moustique vue de l'intérieur

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La piqure d'un moustique vue de l'intérieur de la peau grâce à un microscope. Valerie Choumet et ses collègues de l'Institut Pasteur à Paris ont filmé le trompe d'un moustique qui cherche à pomper le sang d'une souris anesthésiée. On peut voir que le "dard" du moustique est très flexible, il peut se plier presque à 90° . La trompe de l'insecte possède également plusieurs pièces buccales qui lui permettent de sonder la chair à la recherche d'un vaisseau sanguin.
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UN AN EN VIDÉO DE CURIOSITY SUR MARS

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La NASA a compilé en une vidéo 548 photos prises par le robot Curiosity sur la planète Mars.

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DES VIRUS GÉANTS PEUT ÊTRE EXTRATERRESTRES DÉCOUVERT EN FRANCE

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Des biologistes français ont découvert un nouveau type de virus géants dont l'origine peut être extraterrestre.
Ces virus, les pandoravirus, ont été découverts au sein d'amibes. Les chercheurs ont été surpris par leur taille qui est plusieurs dizaines de fois plus grande que celle des plus grands virus connus.

Leur génome dépasse les 2 500 gènes, contre une dizaine ou deux chez les virus classiques. Mais l'essentiel est dans le fait que 93 % des gènes ne se rencontrent pas chez d'autres organismes ce qui a engendré les suppositions sur l'origine extraterrestre de virus.
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LES PLUS ACTIFS MEURENT AUSSI PLUS VITE

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Des biologistes spécialisés dans le domaine du comportement à l'université de Zurich ont réalisé des expériences sur des souris femelles. Ils ont pu démontrer, avec une réflexion portant sur le génome des souris, qu'il y a bien une corrélation entre la longévité et la personnalité. En gros, les souris qui étaient les moins actives et les moins exploratrices (de nature) étaient, dans une certaine mesure, celles qui vivaient aussi le plus longtemps.


On précise « dans une certaine mesure », car si la souris est très peureuse, l'effet ne fonctionne plus, car la survie est alors compromise. Il y a un minimum d'assurance à avoir. Les chercheurs ont ainsi pu vérifier cette théorie qui stipule qu'il existe un compromis entre l'espérance de vie et la personnalité. Une personnalité très active qui permet la croissance et la reproduction se paie par une plus faible espérance de vie, globalement.

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POURQUOI LES FEMMES JOUISSENT ?

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L'orgasme masculin nous apparaît assez facile à expliquer, puisqu'il est lié à l'éjaculation. L'autre sexe ne connaît pas forcément l'orgasme, mais une majorité oui. Or, la grande question que se posent depuis longtemps les spécialistes de l'Évolution est l'utilité de cet orgasme. Une femme pourrait tout à fait s'en passer pour avoir des enfants. 

C'est à tel point que certains spécialistes ont jeté l'éponge et se sont dit que les femmes ont des orgasmes parce que les hommes en ont (dans le même sens que les hommes ont des tétons, car les femmes en ont besoin pour allaiter le bébé, mais ils ne servent à rien pour l'autre sexe). D'autres ont pensé que l'orgasme, qui provoque des contractions du vagin et de l'utérus, permet d' « aspirer » le sperme plus près du lieu de destination. 

Une étude vient de se pencher sur cette dernière hypothèse à nouveau. Des psychologues australiens de l'université du Queensland ainsi que des collègues en Finlande (Université Abo Akedemi) ont passé en revue 8 447 femmes, dont des jumelles (et fausses jumelles). On demandait la fréquence des rapports ainsi que le nombre d'orgasmes subséquents, de la difficulté à atteindre l'orgasme et du nombre d'enfants. On a passé les résultats à la moulinette d'outils statistiques ensuite. 

On a comparé la fréquence chez les jumelles identiques comparées à des soeurs classiques. On a calculé combien la génétique et l'environnement ont contribué aux différents traits. On a alors trouvé que le nombre d'enfants et la fréquence des orgasmes dépendent déjà des gènes. L'environnement de ces femmes avait aussi un impact sur le nombre d'enfants, mais pas du tout sur la fréquence des orgasmes. 

Il y a une faible corrélation entre la fréquence de ces orgasmes avec le nombre d'enfants déjà eu. Maintenant, en regardant plus en avant, la corrélation était plus faible chez les vraies jumelles par rapport aux soeurs classiques. S'il y avait une relation de nature génétique entre l'orgasme et le nombre d'enfants, on s'attendrait de voir une corrélation plus forte chez les jumelles. On n'a pas trouvé non plus de facteurs environnementaux. On a testé le taux d'orgasmes et la longueur. 


Est-ce que des facteurs environnementaux ont alors dirigé le nombre d'orgasmes et le nombre d'enfants, se demandent maintenant les chercheurs ? On n'a pas pu trouver ces facteurs environnementaux pour l'instant de toute manière. L'orgasme féminin garde encore une fois pas mal de mystères. 

L'étude possède des limitations par ailleurs. La contraception moderne a changé les choses : les familles ont moins d'enfants. Peut-être qu'on aurait trouvé dans le passé de meilleures corrélations. Les mêmes chercheurs avaient publié il y a deux ans une recherche qui allait à l'encontre de l'hypothèse comme quoi l'orgasme féminin est un sous-produit de l'orgasme masculin. 

Une autre hypothèse est que l'orgasme féminin est là pour renforcer le lien avec le partenaire masculin (qui, satisfait, reste là pour s'occuper de la famille).

Références: No direct relationship between human female orgasm rate and number of offspring. Brendan P. Zietscha, Pekka Santtilac
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Découverte de la plus vieille tumeur au monde sur un Neandertal.

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Les scientifiques viennent de battre un record. Ils ont trouvé la plus vieille tumeur sur un Neandertal. Elle a 120.000 ans et a été détectée dans un os. Quelques fois, on a des choses dans le fond de son grenier, et quand on retombe dessus, on se dit, mais bon sang, mais c'est bien sur ce truc a vraiment de la valeur. C'est un peu ce qui s'est passé dans l'histoire archéologique du jour. 

Une côte d'un squelette faisait partie d'un stock d'os mis au jour il y a une bonne centaine d'années. La découverte avait été faite en 1899, par un paléontologiste du nom de Dragutin Gorjanovic-Kramberger à Krapina en Croatie. Cette découverte comptait plus de 900 restes. 
Dans les années 1980, ces os avaient été ressortis de leurs tiroirs poussiéreux et ont été passés aux rayons X. Rien de merveilleux n'en était sorti. En tout cas, l'os de côte n'avait pas révélé son secret. Et puis, on remit le métier sur l'ouvrage. Les scientifiques se sont, à nouveau, intéressés à la côte. Les scans ont été plus précis. Il faut dire que les radios en noir et blanc ne montraient qu'à peine la structure interne de l'os. En voyant des fragments de la côte, les anthropologistes de l'Université de Pennsylvanie pensaient que l'os abritait une tumeur, mais ils voulaient en avoir le cœur net. Ils ont donc continué de faire plus précis. 

De nouvelles images ont été faites, avec des scanners de haute définition. Sur un os de 30 mm, plus de 500 images ont été faites, de façon à découper la structure. Les chercheurs ont, alors, vu une coquille vide là où l'on devrait voir du tissu osseux spongieux. Ils ont conclu que le bipède était touché par une tumeur de type dysplasie fibreuse. Ce problème provoque le remplacement de l'os normal par des tissus fibreux. 


Cette découverte montre que le Neandertal avait le même type de tumeur que l'homme moderne. Le processus de développement est exactement le même que ce que peuvent constater, aujourd'hui, les médecins sur nos contemporains. Tout porte à croire que l'homme de Neandertal, porteur de cette tumeur dans sa côte, souffrait. Ce type d'affection peut aller d'un détail anecdotique sans conséquence à un problème extrêmement douloureux. Dans le cas présent, à la vue de la grosseur de la tumeur, les anthropologues ont conclu que notre homme devait ressentir des douleurs. 

Au-delà du record que représente cette découverte, on montre par là que l'homme de Neandertal et le Sapiens Sapiens partagent leurs tumeurs.
    La toile  
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La France ne dépiste pas assez les cancers héréditaires !

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Il y a, en France, environ trois cent cinquante mille personnes susceptibles de développer un cancer ‘héréditaire’ du sein ou du colon. Tous les instruments de dépistage existent mais plus des deux tiers des personnes concernées n’en ont jamais bénéficié et ignorent totalement qu’elles portent ces mutations. Une nouvelle forme de paradoxe français.
Lorsqu’il y a peu l’actrice et réalisatrice américaine Angelina Jolie a raconté dans le New York Times sa double mastectomie subie à titre préventif, les médias ont largement couvert cette révélation en même temps qu’on a parlé de ces formes de cancers liées à une mutation d’un ou de plusieurs gènes.
En ce qui concerne la comédienne, c’est une mutation sur le gène baptisé BRCA1 qui était en cause. Ce gène s’il est défectueux, favorise l’émergence de cellules porteuses d’anomalies qui devraient normalement être détruites et qui, au contraire vont proliférer. La probabilité de développer un cancer du sein pour les femmes porteuses de cette anomalie est assez élevée.

La probabilité qu’elles transmettent la mutation à leurs descendants n’est pas négligeable. Cette anomalie, ainsi qu’une mutation moins fréquente du gène BRCA2 concerne 100 000 à150 000 personnes environ en France, dont une très faible quantité d’hommes.
Le colon aussi
Mais il n’y a pas que le sein qui est concerné par des cancers ‘héréditaires’, il y a aussi le gros intestin, le colon.
Cette forme héréditaire de cancer du colon se distingue d’une autre forme liée à la présence de multiples polypes dans l’intestin.
Là, dans ce qu’on nomme le ‘syndrome de Lynch’, il n’y a pas de lésions de type polypose. La cause de la cancérisation est liée là encore à une mutation sur un gène impliqué dans la réparation de l’ADN. L’anomalie concerne un des quatre gènes d’une famille, les gènes MMR pour MisMatch Repair.
On estime que ces mutations concernent 180 000 personnes en France.
Que ce soit pour le sein ou pour le colon, il existe des tests permettant de mettre en évidence ces anomalies, ce qui permet d’informer le patient et de lui exposer les options de surveillance ou de prise en charge chirurgicale.
En France, cette mission incombe aux services d’oncogénétique. Notre pays est bien pourvu de spécialistes en ce domaine. Et les tests souvent très coûteux, plusieurs milliers d’euros, sont pris en charge par la collectivité. Les personnes concernées n’ont, contrairement aux Etats-Unis, rien à débourser.
Formidable non ? Et bien non justement ! Le paradoxe français est en place : nous avons un des meilleurs systèmes d’oncogénétique et il est sous-utilisé et les personnes à risque ignorent, pour la majorité d’entre elles, leur état
Le paradoxe français
Pascal Pujol, onco-généticien au CHU de Montpellier, a présenté le 2 juin à Chicago le bilan 2003-2011 du recours aux consultations spécialisées dans ce domaine des cancers héréditaires.
Il y a eu 240134 consultations qui ont conduit à la réalisation de 134652
Tests. On a découvert une mutation chez 32494 personnes, dont 59 % pour BRCA1/BRCA2 et 23 % pour MMR.
La découverte d’une mutation sert, bien sûr, en premier lieu à informer la personne. Mais on ne doit pas s’arrêter là car ces anomalies peuvent toucher d’autres membres de la famille, au premier degré évidemment, fratrie ou enfants, mais aussi d’autres parents.
Mais encore faut-il qu’ils soient mis au courant de la présence de cette anomalie et qu’ils aient envie de subir le dépistage.
Or, en raison du secret médical, les médecins n’ont strictement droit de ne rien dire ni d’informer qui que ce soit des proches. Cela ne peut se faire que par l’intermédiaire du premier membre de la famille dépisté, ce qu’on nomme le ‘cas index’. Si, par exemple, une femme porteuse de la mutation BRCA1 ne veut pas en parler à sa famille, aucune des autres femmes potentiellement à risque plus élevé de développer un cancer du sein n’en sera informée.
Quand on regarde les chiffres des tests effectués sur d’autres membres de la famille sur cette période 2003-2011, on s’aperçoit que pour le sein on est passé de 2080 test en 2003 à 7393 en 2011, avec un taux de découverte de mutations de 13,8 %
Quand on passe aux données sur le syndrome de Lynch on constate que de 1144 tests en 2003 on est seulement passé à 1636 en 2011, avec 20,9 % de tests positifs, une personne sur cinq !
Alors qu’idéalement il faudrait, à partir d’un cas diagnostiqué, voir dix membres de la famille proche, on en est à 3,03 seulement.
Aujourd’hui on estime qu’en France seulement le tiers des femmes porteuses d’une mutation BRCA1/BRCA2 le savent. Pour le syndrome de Lynch  c’est encore plus faible alors que ces mutations sont trois fois plus fréquentes que pour le cancer du sein.
Comprendre les réticences
L’obstacle, on l’a dit, n’est pas financier, puisque tout est pris en charge. Il y a sûrement un vrai problème d’information des personnes à risque, mais aussi, parfois, des médecins. Les critères pour proposer les tests se sont assouplis et visent un public plus large qu’il y a quelques années, ce que certains médecins ignorent.
La différence entre les tests visant les gènes du cancer du sein et ceux du cancer du colon s’expliquent aussi par le fait que dans le cas du colon beaucoup d’hommes sont concernés. Or on sait qu’en matière de santé les femmes prennent beaucoup mieux soin d’elles que les hommes et que ce qui touche au sein a une charge émotionnelle et une représentation sûrement bien différente de celle du gros intestin.
Il y a donc un besoin d’information évident car on ne reste pas les bras croisés face à la découverte de ces mutations. Entre la surveillance par imagerie et les gestes chirurgicaux, les personnes concernées doivent connaître les possibilités, leurs avantages et inconvénients respectifs afin de faire mûrir leur décision.
Et cette information est importante aussi pour les proches, en premier lieu les enfants des personnes porteuses de la mutation. Il y a donc aussi besoin de réfléchir à des stratégies pour faire en sorte que ce ne soient plus un tiers mais la quasi-totalité des personnes de l’entourage qui viennent consulter à leur tour.
Certains, même dans le monde médical, ont cru bon de critiquer la démarche d’Angelina Jolie.On nous explique même ce qu’il faut en penser. Mais il n’y a rien à en penser,c’est une décision qui appartient à la femme concernée qu’on a l’obligation d’informer avec la plus grande neutralité et c’est tout !
A titre personnel, cette décision,  je la salue et la respecte.
Aucune femme n’est obligée de faire ce qu’elle a fait mais elle a eu le mérite de mettre la question en place publique et de susciter le débat.
Et c’est à cette occasion, par effet latéral, qu’on a découvert l’excellence du système français dans ce domaine de l’oncogénétique et sa dramatique sous-utilisation
Alors merci Angelina pour cela aussi !
Lire aussi sur ce sujet l’article du 15 mai 2013
L’information sur le syndrome de Lynch
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