Les dinosaures n'avaient ni le sang froid comme les reptiles d'aujourd'hui, ni le sang chaud comme les mammifères et les oiseaux modernes, mais ils étaient à une température intermédiaire. C'est ce que conclut une recherche publiée dans la revue américaine Science vendredi 13 juin.
Pour étudier le métabolisme de ces animaux disparus il y a 65 millions d'années, ces chercheurs conduits par John Grady, un biologiste de l'Université du Nouveau-Mexique, ont non seulement analysé les anneaux de croissance annuelle des os fossilisés de plusieurs dinosaures, mais aussi l'évolution de leur taille entre la naissance et l'âge adulte. Ils ont comparé ces résultats à une base de données portant sur 400 animaux éteints et vivants.
Les dinosaures avaient un métabolisme proche des thons
Ces biologistes en ont conclu que le métabolisme des dinosaures se situait entre celui des animaux ectotherme (reptiles), dont la température du corps est seulement engendrée par les échanges thermiques avec l'environnement, et ceux qui sont endothermes. Dans ce cas, la température du corps est générée par un mécanisme interne comme chez les mammifères et les oiseaux. Les dinosaures tombaient dans la catégorie intermédiaire, dite mésotherme, plus proche de celle des thons, de certains requins et de la tortue caouanne.
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