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MAYOTTE LA PETITE FRANCE EST EN CATASTROPHE !

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Quel étrange phénomène, l’île de Mayotte, le petit dernier des départements français, située dans l’archipel des Comores. Près du tiers de sa population concerne des « sans-papiers », soit 70.000 personnes sur 212.645 recensées en 2012.
Arrivés en majeure partie des Comores en kwassa kwassa (grandes barques non adaptées à la violence de l’océan Indien), les migrants clandestins entendent bénéficier de la qualité du système de santé mahorais, dont les soins de maternité. À Mamoudzou, l’hôpital enregistre 8.000 naissances par an dont 70 % sont le fait de Comoriennes en situation irrégulière et dans l’incapacité d’en régler les frais. Il en résulte un conseil général ruiné et ce n’est pas le milliard d’euros injecté par la France chaque année – englouti en quelques mois – qui résout le problème.
« Lampedusa de l’océan Indien », « première maternité de France » sont des qualificatifs assurément non usurpés. À ces situations déjà fort préoccupantes s’ajoute celle des mineurs abandonnés par leurs parents. En 2010, le rapport d’Isabelle Debré, sénatrice des Hauts-de-Seine, mettait en exergue la réalité de « mineurs isolés étrangers en France », au moins 3.000 jeunes – souvent des enfants – que les parents à leur reconduite à la frontière ont « oublié » de déclarer… En plus des deux qualificatifs précédemment cités, celui de « plus grand orphelinat de France » fait aussi la réputation de Mayotte.
L’un des plus grands et des plus beaux lagons du monde devenu département français en 2011 a aussi trois autres particularités. D’abord, si sa langue officielle est le français, les anciens et la plupart des plus jeunes parlent le shimaoré (langue bantoue) et divers dialectes malgaches.
Sa religion, ensuite : 95 % des Mahorais sont musulmans (islam sunnite) ; mais surtout, la société mahoraise est une société basée sur… le matriarcat.
Sa participation aux tâches économiques, à la politique, à la vie associative confère à la femme mahoraise un statut pour le moins détonnant eu égard à la religion islamique que l’on connaît plutôt pour reléguer le sexe féminin à un rôle de mère et de mineur permanent. À Mayotte, biens et maisons appartiennent à la femme, laquelle – une fois ses enfants élevés et sa parentèle installée – peut chasser de son toit mari ou compagnon.
Cette autorité communément admise n’excluait d’ailleurs pas la polygamie. En effet, si cette dernière a été abolie en 2011 – sans effet rétroactif – et approuvé par 95 % des Mahorais, les 5 % contre sa prohibition ont défilé au mois de mai, brandissant des pancartes : « Pourquoi non à la polygamie et oui au mariage gay ? » Il faut dire que quand on court le risque d’être répudié par une femme…
Mais Mayotte souffre indubitablement d’une immigration incontrôlable. Et ce ne sont pas les 21.000 expulsions en 2011 qui améliorent un climat de plus en plus délétère entre les Mahorais et les Comoriens. Dans une île où l’illettrisme atteint 38 % des hommes et des femmes, où le taux de chômage est le plus élevé de tous les DOM (36,6 %), la petite délinquance fait rage.
Doit-on s’étonner de la solution qu’envisage un fonctionnaire de la préfecture à Mayotte : « Le meilleur moyen de lutter contre l’immigration clandestine serait tout simplement de rendre Mayotte aux Comores » ?


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VIOLENCE NORMALE EN FIN DE SEMAINE !

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Vendredi 1er août en fin d’après-midi dans un arrondissement du nord de Paris, trois jeunes pénètrent dans une habitation en cassant un carreau. Ils s’emparent de divers objets et papiers (carte d’identité et carte bleue). L’appartement est habituellement occupé par une jeune fille seule, travaillant pour payer ses études. Le gardien de la petite résidence entendant du bruit se précipite et se retrouve face à un adolescent qui, sortant un couteau, l’avertit : « Si tu bouges, je te crève. » Celui-ci, devant la menace, laisse la bande s’enfuir. Le plus incroyable est que la police, prévenue, n’a pas voulu faire de justificatif de vol pour la jeune femme arrivée entre-temps, car elle n’avait pas le moyen d’établir son identité.
Samedi 2 août, à l’heure du dîner, à la sortie d’un restaurant de l’avenue principale de Sospel, petit village des Alpes-Maritimes, une bande s’approche d’un restaurant et gifle l’une des clientes. Le restaurateur qui essaye de s’interposer est roué de coups par quatre des individus du groupe. Selon les témoignages, il s’agit de gens installés depuis peu au village, bénéficiant d’une solide réputation de fauteurs de troubles. Ces individus d’une trentaine d’années ont, pour certains, déjà été condamnés à de la prison pour les mêmes faits de violence. La peur règne d’autant plus sur les habitants que ceux-ci ont été menacés de représailles en cas de plaintes déposées à la gendarmerie.
Dimanche 3 août, début de soirée, personne ne bouge pour porter secours à un septuagénaire, originaire d’un hameau près de Donnemarie-Dontilly, en Seine-et-Marne, agressé par une dizaine d’individus. Alors qu’il revient de la pharmacie de garde pour apporter des médicaments en urgence à sa femme, l’homme de 71 ans est bloqué par une Audi blanche stationnée sur la voie publique. Le conducteur discute avec un groupe sous la halle. « J’ai baissé ma fenêtre pour leur signaler que j’étais pressé et pour qu’ils déplacent le véhicule », se souvient la victime. C’est là que tout aurait dégénéré. « La voiture s’est garée et des individus ont rapidement encerclé mon véhicule », détaille-t-il. « J’ai reçu un coup de poing au visage et cela m’a fait perdre mes lunettes. Je suis sorti pour les récupérer, mon téléphone à la main pour appeler la gendarmerie. » Le septuagénaire reçoit alors une nouvelle salve de coups pendant que l’un des agresseurs s’empare de son téléphone.
Malgré ses cris, personne ne lui a porté secours. « Il y avait beaucoup de monde sur la place, personne n’a bougé le petit doigt », s’indigne la victime. Finalement avisée, la gendarmerie arrive sur place mais les témoins ne sont pas très loquaces. « Je ne viendrai plus dans cette rue, le soir, c’est toujours mal fréquenté. J’étais là juste pour des médicaments et je me fais tabasser », conclut le retraité.
Voilà ce qui se passe en France toutes les semaines, voilà comment un couvre-feu virtuel s’est instauré. Voilà comment police et gendarmerie sont submergées de plaintes et surtout comment la peur s’est installée, paralysant toute riposte. Riposte qui pourtant est prévue par le Code pénal quand un fait pénalement répréhensible est constaté.
Bien évidemment, je ne vous en dirai pas plus sur l’origine de ces divers malfaiteurs. Sachez simplement qu’ils ne sont pas originaires des coins de France mentionnés.
La seule question à se poser aujourd’hui est : « Ces actes délictueux vont-ils encore durer longtemps ? »
Sachant que l’on connaît les moyens pour y remédier : appliquer la tolérance zéro. Mais, bien sûr, tout cela passe d’abord par du courage et une véritable révolution des mentalités politiques.


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UNE APPLICATION POUR COMMANDER VOTRE SHIT EN 10 MINUTES !

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L'utilisation d'Internet et des mobiles pour aller + vite devait tôt ou tard servir au trafic de beuh.
Y a pas que les taxis, les hôtels et Marc Dorcel qui doivent être emm.. par le progrès non ?
Relégué au passé le site Shayanashop et ses livraisons de Hollande à travers la douane (http://www.newsnours.com/2012/01/shayanashop-la-douane-en-action-contre-le-trafic-de-drogue-.html ) !


Au musée les apprentis people ou autres qui servent d'intermédiaires !
Maintenant, c'est l'Iphone ou l'Android de service qui permettent de commander du shit en quelques clics et de se faire livrer en quelques minutes.

La marijuana livrée comme une pizza c'est avec Eaze (http://www.eazeup.com/ ).
Bien sur tout ça est MEDICAL ! C'est comme Meetic qui n'a que des filles honnêtes et absolument pas professionnelles du calin tarifé ;-)

et la pub de tout ça est sur twitter  https://twitter.com/@Eaze_Team  ou Facebook
Pas belle la vie sur Internet ?

Sal.. d'américains qui vont encore créer du chômage en Franc avec tous ces petits dealers non encore numériques qui vont devoir pointer au chômage de la rue.. sans penser à tous ces guetteurs qui ne serviront plus à rien ..

En revanche, Eaze pourrait devenir un job complémentaire pour les taxis ou les facteurs et les aider à garder du pouvoir d'achat ou à voir la vie en rose non ?

( à signaler que l'info à propos d'eaze nous a été envoyée le même jour par un grand professeur de médecine douce et un caïd de l'Intenet toujours à la recherche d'un bon investissement futur ;-))

NEWSNOURS    


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LA POURRITURE DU FOOTBALL

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Vendre ou ne pas vendre, telle est la question. Quand à organiser carrément un trafic de billets pour la coupe du monde c’est encore mieux. C’est juteux à souhait. Du moins… c’était, car « la mafia des billets » comme on la nomme désormais au Brésil vient de s’écrouler, et ça fait un sacré « bagunça » (bordel) comme on dit là-bas !
Au départ, c’est un « franco-algérien », Mohamadou Lamine Fofana, qui s’est fait griller au bord des plages. Mais son compère le british Ray Whelan, véritable boss, arrêté une première fois lundi et libéré sous caution, a eu le temps, par miracle, de faire faux bond à la police du cru venue le pincer dans son hôtel peu après.
La machine était bien huilée : Ray, directeur de la société « Match Hospitality », obtenait gratuitement des billets de match par la FIFA, dont elle est prestataire exclusif, destinés à des V.I.P. – ONG, fédérations, joueurs, partenaires – et les redistribuait ensuite à son homme de main, Mohamadou Lamine Fofana, qui les écoulait dans son réseau via des agences de voyages de Copacabana. La fine équipe, une douzaine de personnes impliquées à ce jour, ne faisait pas dans la dentelle : 1000 tickets par match à 1000 euros environ en moyenne, selon les enquêteurs brésiliens. Oui je sais, que des gens puissent acheter des billets à ce prix peut déranger… mais ce genre de pigeon existe.
La presse carioca (le journal O Dia) explique que le deal durait depuis la coupes du monde 1998 et rapportait près de 70 millions d’euros par tournoi. Elle a retranscrit des enregistrements dans lesquels l’algérien pivot du trafic implique « un mec de la FIFA »… FIFA qui n’a déjà pas vraiment une bonne image au Brésil depuis qu’elle a interdit aux traditionnels commerçants ambulants locaux de vendre leurs babioles aux abords des stades. La CBF, puissante et ultra corrompue fédération du foot brésilien avait – dit-on – peut-être des pions dans ce jeu d’échecs très glauque, tout comme d’autres fédérations.
Dans ce panier de crabes, où le fric coule à flot, on trouve de jolies pièces, ainsi le neveu du président actuel de la FIFA, Sepp Blatter… actionnaire de la société qui obtenait les précieux sésames ou le frère et agent du célèbre joueur Ronaldinho gaucho, champion du monde avec la seleção en 2002, qui était en contact téléphonique avec notre bon Fofana !
Interrogé, le neveu de Blatter nous a rassurés, nous les honnêtes gens « je ne savais rien de ce trafic, je ne m’occupe pas de billets, je m’occupe de politique». Ouf.
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ELLE VEND SON CORPS: IL VEUT LE LOUER !

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Une femme a écrit a un cabinet conseil en investissements pour demander des conseils en vue d’épouser un homme très riche (salaire annuel supérieur à 500 000 euros). La demande est loufoque :
“Je suis une belle jeune femme de 25 ans, bien élevée et j’ai de la classe. Je souhaite me marier avec un homme qui gagne au moins un demi-million de dollars par an. Avez-vous dans vos fichiers les adresses de quelques hommes célibataires (veufs ou divorcés) qui gagnent 500.000 dollars ou plus ? Peut-être aussi que des épouses d’hommes riches peuvent me donner quelques conseils ?
J’ai déjà été fiancée à des hommes qui gagnent de 200 à 250 000 dollars pas plus…mais 250 000 dollars ce n’est pas suffisant pour que je puisse vivre dans les beaux quartiers de New-York. Je connais une femme, dans mon cours de yoga, qui s’est mariée à un banquier. Elle vit dans Tribeca, et pourtant elle n’est ni aussi belle que moi, et pas même intelligente. Mais alors, qu’a-t-elle fait que je n ai pas fait ? Comment puis-je atteindre son niveau de vie ?”




MINUTE BUZZ



Là où cela devient drôle, c’est avec la réponse du banquier :
“J’ai lu votre courrier avec une grande attention, et après avoir longuement étudié votre demande, c’est avec grand soin que je me suis livré à une analyse financière de la situation.
Premièrement, je ne vous fais pas perdre de temps puisque moi-même je gagne plus de 500 000 dollars par an. Laissez moi résumer simplement les faits : . Vous mettez votre beauté physique et je mets l’argent. Malheuresement (pour vous), ceci est une bien mauvaise affaire.
Il est certain que votre beauté va s’étioler et va un jour disparaître, alors qu’en même temps, mes revenus et ma fortune continueront très probablement de croître. Ainsi, ‘en termes économiques’, vous êtes un passif qui subit une dépréciation et je suis un actif qui produit des dividendes. Vous subissez donc une dépréciation, mais comme celle-ci est progressive, votre valeur diminue de plus en plus vite !
Soyons plus précis: Vous avez aujourd’hui 25 ans, vous êtes belle et sans doute le resterez vous durant les 5 ou 10 années à venir. Mais chaque année un peu moins, et quand vous vous comparerez à une photo prise aujourd’hui, vous constaterez combien vous avez vieilli. Cela signifie que vous êtes aujourd’hui dans la ‘phase de croissance’, c’est donc le bon moment pour être vendue mais non pour être achetée.
En termes économiques, celui qui vous possède aujourd’hui à intérêt à vous avoir en “Trading position” (position de vente) et non dans “buy and hold” (acheter et conserver). Cest pourtant ce que vous offrez.
Par conséquent, toujours en termes économiques, le mariage (qui est un “buy and hold”) avec vous n’est pas une bonne affaire à moyen ou à long terme. En revanche, la location pourrait être, en langage commercial, une affaire raisonnable que nous pouvons discuter. Je pense que si vous fournissez la garantie “bien élevée, avec de la classe et merveilleusement belle”, je pourrais très probablement être le locataire de cette “produit”. Cependant, je souhaite faire, ce qui est une pratique habituelle en affaire, un essai. C’est à dire un “test drive” avant de concrétiser l’opération.
Pour résumer : comme le fait de vous acheter est une mauvaise affaire pour cause de dévaluation croissante, je vous propose une location d’une durée pendant laquelle le matériel est dans un bon usage.
En attendant de vos nouvelles, je prends congé.
Cordialement,
Un millionnaire”
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LE ZAP INFOS SOUS PRESSION: JUILLET 2014

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POURQUOI IL FAUT PORTER UN CASQUE EN SCOOTER

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LE VOILE INTÉGRAL RESTERA INTERDIT EN FRANCE

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La Cour européenne des droits de l’homme vient de valider (avec quelques réserves) la loi de 2011 sur l’interdiction du port du voile islamique intégral en France. Une jeune Française d’origine pakistanaise, représentée par un cabinet d’avocats du Royaume-Uni, avait en effet formé une requête pour la contester.
Une décision prudente, à l’image de notre monde occidental, qui, comme une vieille porte vermoulue, craque sourdement mais résiste encore à chaque coup de butoir, en se persuadant que ce sera le dernier, car il n’a pas d’autre choix que de se bercer d’illusions. Et de paradoxes.
Selon une dépêche AFP, reprise par toute la presse, cette décision était « très attendue ». Mais toujours selon l’AFP, les représentants du gouvernement français, qui demandait le rejet de la requête, ont souligné « le caractère extrêmement minoritaire de la pratique du voile intégral en France ». L’affaire serait donc quasi-anecdotique. Mais pourquoi attendre avec autant de force une décision qui ne concerne pour ainsi dire personne ?
Ce même gouvernement français a précisé que cette loi ne visait pas spécifiquement le voile intégral, mais aussi le port « des cagoules ou des casques de moto ». Il est vrai que de curieux quidams, notamment rue du Cirque, s’entêtant à déambuler cagoulés et casqués, il fallait vraiment légiférer.
Quant à la jeune femme ayant formé la requête, elle n’aurait subi « aucune pression » familiale. Aucune pression d’aucune sorte ? Elle aurait agi seule, comme une grande, sans personne pour la pousser dans le dos ? Ce que les lawyers britanniques sont altruistes ! Par pure gentillesse et pour tuer le temps, ils proposeraient gentiment leur assistance juridique aux Françaises anonymes dans l’adversité ?
Son avocat, puisqu’on en parle, présente la jeune femme comme une « parfaite citoyenne française d’un niveau d’éducation universitaire » qui « parle de sa République avec passion ». Bref, « une patriote ».
La jeune femme a une passion pour sa République et aime sa patrie ? Mais quand on aime passionnément une bâtisse vieille de plusieurs siècles et que l’on souhaite l’habiter, n’aime-t-on pas aussi ses murs et sa charpente, ne préserve-t-on pas ses fondations, ne soigne-t-on ses éléments anciens ? Et forme-t-on un recours en justice pour obtenir le droit de la démolir et de reconstruire, dans un tout autre style que celui de la région ?
Quand on minimise les coups de butoir, on s’imagine qu’un petit verrou sur le chambranle suffira à tout contenir.
La loi sur l’interdiction du port du foulard dans les établissements scolaires, aussi, avait été validée par la CEDH. Dans nombre d’écoles, les maîtresses ne peuvent que constater la multiplication de jeunes mères voilées, revendiquant d’accompagner les sorties de classe. Des jeunes mères qu’elles ont vu évoluer parfois en quelques mois. À la rentrée de septembre, avec leur teint mat et leurs cheveux sombres au vent, on pouvait les croire basques ou corses… Non seulement, la République n’assimile plus mais elle désassimile. Et pourquoi cette nouvelle targette que vient de poser la CEDH tiendrait-elle plus que l’autre ?
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LA CHINE ATTAQUE FACEBOOK EN DDOS

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L'attaque DDoS qui a coupé Facebook hier venait de Chine.

Hier, le 19 Juin 2014 au matin, le réseau social Facebook a été indisponible durant 30 minutes dans le monde entier. Le site Norse-corp a pu enregistrer une forte attaque DDoS en provenance de Chine vers des serveurs aux États-Unis. Cette attaque s'est produite seulement quelques instants avant la panne mondiale qu'a connu Facebook.
Une attaque DDoS est une attaque par déni de service qui a pour but de rendre indisponible le serveur d'un site internet en envoyant plusieurs requêtes en même temps afin de le saturer. Si les attaques ont été en majeure partie en provenance de Chine, il peut néanmoins s'agir de "machines zombies" des ordinateurs qui sont infecté par un trojan et qui sont contrôlés à distance par les pirates pour lancer leur attaque. Les propriétaires de ces "machines zombies" ne sont bien souvent pas au courant que leur ordinateur a servi pour une attaque.
Cette vidéo a été capturée sur la map Norse-Corp (fonctionne avec Google Chrome) qui est une technologie permettant de voir en live les cyberattaques qui se produisent à travers le monde.
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STOP AU CRAN DICTATURE CONTRE ZEMMOUR: LE DROIT DE PENSER

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Quand toute la France se bidonne devant Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu, le CRAN monte une garde vigilante. Le Conseil représentatif des associations noires est une association dont le nom évoque directement la couleur de peau et a pour objet « de faire respecter en France l’égalité et la diversité, qui sont [pour lui] des valeurs essentielles ». Elle lutte contre les discriminations raciales, les inégalités sociales, les injustices postcoloniales. On rigole deux minutes en imaginant la création d’un Conseil représentatif des associations blanches et les cris de pucelle effarouchée que cette plaisanterie déclencherait. Fin de la récré, on redevient sérieux.
Le CRAN, fidèle à sa mission, a saisi le CSA et dénonce « Éric Zemmour, après une chronique appelant implicitement à une politique de purification ethnique ». Bigre, rien que ça ! Le trublion du PAF a encore dérapé, si l’on en croit la presse. Il faut dire que le journaliste n’y est pas allé avec le dos de la cuillère :
Seules les sociétés homogènes comme le Japon, ayant refusé de longue date l’immigration de masse, et protégées par des barrières naturelles, […] échappent à cette violence de la rue. Notre territoire, privé de la protection de ses anciennes frontières, renoue dans les villes, mais aussi dans les campagnes, avec les grandes razzias, les pillages d’autrefois, les Normands, les Huns, les Arabes. Les grandes invasions d’après la chute de Rome sont désormais remplacées par des bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains, qui dévalisent, violentent ou dépouillent. Une population française sidérée et prostrée crie sa fureur, mais celle-ci se perd dans le vide intersidéral des statistiques.
C’est raide comme de la liqueur d’échalote. Mais qu’est-ce qui choque nos puritains dans ces propos ? Qu’ils soient faux ? L’interdiction des statistiques ethniques les rend indémontrables. Il faut aller faire un tour dans les tribunaux correctionnels pour se faire une opinion personnelle sur la question.
Ce qui les choque, c’est surtout que Zemmour ose le penser. Il est interdit d’aborder la question. Interdit d’évoquer des faits, et d’inviter ses contradicteurs à en débattre sur le fond. Que Zemmour ait raison ou tort, là n’est pas la question. La parade des associations antiracistes consiste à interdire le sujet, à l’exclure du débat public. Il existe, en France, des thèmes qu’il n’est plus possible d’évoquer sans risquer des poursuites par les ligues de vertu. S’il était logique avec lui-même, le CRAN demanderait l’instauration de statistiques ethniques dans tous les domaines, y compris la délinquance. On peut toujours rêver !
Que, juridiquement, rien ne puisse être reproché à Zemmour n’y changera rien : l’important, c’est la dénonciation dans la presse, c’est de lancer les chiens. Le temps judiciaire n’est pas le temps médiatique. Il sera poursuivi… ou pas. Mais lorsque la décision tombera, peu importe son contenu, nul n’y prêtera attention.
La seule chose qui n’arrivera pas, c’est un débat entre le CRAN et Zemmour. En discutant avec le diable, on risque de le légitimer.
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LE DANGER DES GOOGLE GLASS

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Freddy Wong qu'on ne présente plus a réalisé une vidéo très instructive sur les dangers des Google Glass...
Effectivement, vu comme ça, ça a l'air super craignos comme technologie... ;-)
  KORBEN  
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LA TURQUIE VEUT ENTRER EN GUERRE CONTRE LA SYRIE

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Des enregistrements de réunions de Sécurité nationale turque, publiées anonymement le 27 mars 2014 sur YouTube, font apparaître un complot du gouvernement Erdoğan pour entrer en guerre ouverte contre la Syrie. Prise de panique, l’administration a immédiatement coupé l’accès des citoyens turcs à YouTube tout en dénonçant une violation du secret de la Défense nationale.

Les quatre comploteurs : Ahmet Davutoğlu (ministre des Affaires étrangères), Yaşar Güler (chef d’état-major adjoint), Hakan Fidan (chef des services secrets) et Feridun Sinirlioglu (secrétaire d’État aux Affaires étrangères).
Le 27 mars 2014, des extraits d’enregistrements d’une réunion de la Sécurité nationale turque ont été diffusés sur Internet. Immédiatement, le gouvernement a bloqué l’accès des Turcs à YouTube.
Selon ces documents, le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan aurait préparé une fausse attaque par l’Émirat islamique d’Irak et du Levant (ÉIIL) contre la tombe de Suleiman Shah en Syrie pour justifier une intervention de l’armée turque en territoire syrien.
Suleiman Shah, le grand père d’Osman Ier fondateur de l’Empire ottoman, était enterré à Alep. Sa tombe a été déplacée en 1973, mais reste une enclave extra-territoriale turque en territoire syrien.
Le 20 mars 2014, l’ÉIIL a exigé le retrait des troupes spéciales turques secrètement déployées en Syrie et a menacé de détruire la tombe de Suleiman Shah si rien n’advenait.
Le problème que rencontrent les comploteurs est que depuis des mois l’ÉIIL occupe cette tombe sans qu’Ankara ait réagi. Le prétexte, suffisant en lui-même, paraît donc quelque peu fabriqué pour le besoin.
Voici le texte de ces enregistrements :

Première partie

Ahmet Davutoğlu (ministre des Affaires étrangères) : Le Premier ministre a déclaré que, dans la conjoncture actuelle , cette attaque [de la tombe de Suleiman Shah] doit être considérée comme une opportunité pour nous.
Hakan Fidan (chef des services secrets) : Je vais envoyer quatre Syriens, si c’est ce qu’il faut. Je vais créer un casus belli en ordonnant une attaque de missiles contre la Turquie, nous pouvons également préparer une attaque sur la tombe de Suleiman Shah si nécessaire.
Feridun Sinirlioglu (secrétaire d’État aux Affaires étrangères) : Notre sécurité nationale est devenue un outil pratique et peu cher de politique.
Yaşar Güler (chef d’état-major adjoint) : C’est un casus belli. Je veux dire, ce que nous allons faire, c’est créer un casus belli.
Ahmet Davutoğlu : [...] Que doit faire notre ministère des Affaires étrangères exactement ? Je ne parle pas de la chose. Il y a d’autres choses que nous sommes censés faire. Si nous nous décidons sur ce sujet nous devons informer les Nations Unies, le consulat du régime syrien à Istanbul, non ?
Feridun Sinirlioglu : Mais si nous décidons d’une opération, il faut créer un effet choquant. Je veux dire, si nous allons le faire. Je ne sais pas ce que nous allons faire, mais peu importe ce que nous décidons, je ne pense pas qu’il serait approprié d’aviser quiconque au préalable.
Ahmet Davutoğlu : D’accord, mais nous allons devoir en quelque sorte préparer. Pour éviter les courts-circuits en ce qui concerne le droit international. Je venais juste de réaliser quand je parlais au président [Abdullah Gül], si les chars turcs vont là-bas, cela signifie que nous sommes là-bas, dans tous les cas, non ?
Yaşar Güler : Cela signifie que nous y sommes, oui.
Ahmet Davutoğlu : Oui, mais il y a une différence entre y aller avec des avions et y aller avec des chars...
Yaşar Güler : Peut-être que nous pouvons dire au consulat général syrien que l’État Islamique en Irak et au Levant travaille actuellement aux côtés du régime, et que ce lieu est une terre turque. Nous devrions certainement ...
Ahmet Davutoğlu : Mais nous avons déjà dit cela et adressé plusieurs notes diplomatiques.
Yaşar Güler : Pour la Syrie ...
Feridun Sinirlioglu : C’est exact.
Ahmet Davutoğlu : Oui, nous les avons envoyé de nombreuses fois. Par conséquent, je voudrais savoir quelles sont les attentes du chef d’état-major envers notre ministère.
Yaşar Güler : Peut-être que son intention était de dire que, je ne sais pas vraiment, il a rencontré Monsieur Fidan
Hakan Fidan : Eh bien, il a mentionné cette partie mais nous ne sommes pas allés dans le détail.
Yaşar Güler : Peut-être que c’était ce qu’il voulait dire ... une note diplomatique vers la Syrie ?
Hakan Fidan : Peut-être que le ministère des Affaires étrangères est affecté à la coordination ...
Ahmet Davutoğlu : Je veux dire, je peux coordonner la diplomatie mais la guerre civile, l’armée ...
Feridun Sinirlioglu : C’est ce que j’ai abordé. D’une part, la situation est différente. Une opération sur l’ÉIIL a des bases solides en droit international. Nous allons le dépeindre comme étant Al-Qaïda, il n’y a pas d’inquiétude si c’est une question concernant Al-Qaida. Et s’il s’agit de défendre la tombe de Suleiman Shah, c’est une question de protection de notre terre.
Yaşar Güler : Nous n’avons pas de problèmes avec cela.
Hakan Fidan : Quand cela va arriver, cela va provoquer un grand émoi interne. La frontière n’est pas sous contrôle ...
Feridun Sinirlioglu : Je veux dire, oui, des attentats vont se produire bien sûr. Mais je me souviens de notre conversation d’il y a 3 ans ...
Yaşar Güler : M. Fidan devrait recevoir de toute urgence du soutien et nous devons l’aider à fournir des armes et des munitions aux rebelles. Nous devons parler avec le ministre. Notre ministre de l’Intérieur, notre ministre de la Défense Nous avons besoin de parler à ce sujet et de parvenir à une résolution monsieur.
Ahmet Davutoğlu : Comment étions-nous arrivés à mettre nos forces spéciales en action quand il y a eu une menace dans le nord de l’Irak ? Nous aurions du faire pareil là-bas aussi. Nous aurions du former ces gars et envoyer des hommes. Quoi qu’il en soit, nous ne pouvons pas le faire, nous ne pouvons faire uniquement ce que la diplomatie...
Feridun Sinirlioglu : Je vous l’ai dit à l’époque, pour l’amour de Dieu, en général, vous savez comment nous avons réussi à avoir ces tanks là-bas, vous y étiez.
Yaşar Güler : Quoi, vous voulez dire nos affaires ?
Feridun Sinirlioglu : Oui, comment pensez-vous que nous ayons réussi à envoyer nos chars en l’Irak ? Comment ? Comment avions nous réussi à impliquer des forces spéciales et des troupes ? J’ai été impliqué dans cela. Permettez-moi d’être clair, il n’y avait pas de décision du gouvernement à ce sujet, nous avions réussi cela avec un seul ordre.
Yaşar Güler : Eh bien, je suis d’accord avec vous. Pour une chose, nous n’avons pas à discuter de cela. Mais il y a différentes choses que la Syrie peut faire dès maintenant.
Ahmet Davutoğlu : Général, la raison pour laquelle nous disons non à cette opération est parce que nous connaissons la capacité de ces hommes.
Yaşar Güler : Regardez, Monsieur, MKE (Mechanical and Chemical Industry Corporation) n’est elle pas aux ordres du ministre ? Monsieur, je veux dire, le Qatar est à la recherche de munitions pour les acheter en cash. En liquide. Alors, pourquoi ne le faisons nous pas ? C’est sur ordre de Monsieur le ministre...
Ahmet Davutoğlu : Mais il y a l’endroit, nous ne pouvons pas agir de façon intégrée, nous ne pouvons pas coordonner.
Yaşar Güler : Alors, notre Premier ministre peut convoquer le ministre de la Défense et Monsieur le ministre au même moment. Ensuite, il peut leur parler directement.
Ahmet Davutoğlu : Nous, M. Siniroğlu et moi, avons littéralement supplié Monsieur le Premier ministre pour obtenir une réunion privée, nous avons dit que les choses n’allaient pas si bien que cela.
Yaşar Güler : En outre, il n’a pas à être surchargé de réunions. Vous-même, Monsieur le ministre de la Défense, Monsieur le ministre de l’Intérieur et notre chef d’état-major, quatre d’entre vous suffisent. Il n’est pas nécessaire d’être une foule. Parce que, Monsieur, la nécessité principale c’est qu’il y ait des armes à feu et des munitions. Pas même des armes, principalement des munitions. Nous venons juste de parler à ce sujet, Monsieur. Disons que nous mettons en place une armée là-bas, d’un millier d’hommes. Si nous les engageons dans cette guerre sans leur fournir un minimum de 6 mois de munitions alors ils vont revenir nous voir au bout de deux mois.
Ahmet Davutoğlu : Ils sont déjà de retour.
Yaşar Güler : Ils vont revenir vers nous, Monsieur
Ahmet Davutoğlu : Ils ont venir de ... Comment c’était ? Çobanbey [checkpoint près de la ville turque d’Elbeyli]
Yaşar Güler : Oui, en effet, Monsieur. Cette question ne peut pas rester un fardeau sur les épaules du seul Monsieur Fidan comme elle l’est actuellement. C’est inacceptable. Je veux dire, nous ne pouvons pas comprendre cela. Pourquoi ?
***
Ahmet Davutoğlu : Ce soir là, nous avions atteint une résolution. Et je pensais que les choses prenaient un tour pour le bien. Le notre...
Feridun Sinirlioglu : Nous avions émis la résolution du MGK [Conseil national de sécurité] le lendemain. Ensuite, nous avons parlé avec le général ...
Ahmet Davutoğlu : Et les autres forces faisaient vraiment un bon suivi de notre faiblesse. Vous dites que vous allez capturer cet endroit, et que les hommes là-bas constituent un facteur de risque. Vous les faites se retirer. Vous capturez la place. Vous renforcez et y envoyez vos troupes à nouveau.
Yaşar Güler : Exactement, Monsieur. Vous avez absolument raison.
Ahmet Davutoğlu : Vraiment ? C’est ainsi que je l’interprète. Mais, après l’évacuation, ce n’est pas une nécessité militaire. C’est une toute autre chose.
***
Feridun Siniroğlu : Il y a quelques changements sérieux dans la géopolitique mondiale et régionale. Cela peut maintenant se propager à d’autres endroits. Vous l’avez dit vous-même aujourd’hui, et d’autres sont d’accord… Nous nous dirigeons vers un jeu différent maintenant. Nous devrions être en mesure de les voir [les changements]. Que l’ÉIIL et tout ce cirque, toutes ces organisations sont extrêmement ouvertes à la manipulation. Avoir une région composée d’organisations de même nature constitue un risque de sécurité vital pour nous. Et quand nous sommes allés pour la première fois en Irak du Nord, il y avait toujours le risque que le PKK fasse exploser l’endroit. Si l’on considère attentivement les risques et appuyons cela… Comme le général vient de dire…
Yaşar Güler : Monsieur, lorsque vous étiez à l’intérieur il y a un moment, nous avons discuté de tout cela. Ouvertement. Je veux dire, les forces armées sont un « outil » nécessaire pour vous à chaque tour.
Ahmet Davutoğlu : Bien sûr. Je dis toujours cela au Premier ministre, en votre absence, la même chose dans un jargon universitaire, vous ne pouvez pas rester dans ces terres sans hard power. Sans hard power, il ne peut y avoir de soft power.
Yaşar Güler : Monsieur,
Feridun Sinirlioglu : La sécurité nationale a été politisée. Je ne me souviens de rien de ce genre dans l’histoire politique turque. Elle est devenue une question de politique intérieure. Tous les entretiens que nous avons faits sur la défense de nos terres, sur notre sécurité à la frontière, sur nos terres revendiquées là-bas, ils sont tous devenus un outil commode et pas cher de politique intérieure.
Yaşar Güler : Exactement
Feridun Siniroğlu : Cela n’est jamais arrivé avant. Malheureusement, mais...
Yaşar Güler : Je veux dire, n’y aurait-il pas au moins l’un des partis de l’opposition qui vous soutiendrait sur un tel point de haute sécurité nationale ? Monsieur, est-ce un sens justifiable de la sécurité nationale ?
Feridun Sinirlioglu : Je ne me souviens même pas d’une telle période.
Yaşar Güler : Dans quel domaine pouvons-nous être unis, si ce n’est par une question de sécurité nationale d’une telle ampleur. Aucun.
Ahmet Davutoğlu : [...] Si seulement nous avions pris des mesures sérieuses à l’époque, même à l’été 2012.
Feridun Sinirlioglu : Ils étaient à leur plus bas en 2012
Ahmet Davutoğlu : Sur le plan interne, ils étaient exactement comme la Libye. Qui entre et sort du pouvoir n’est d’aucune importance pour nous. Mais certaines choses…
Yaşar Güler : Monsieur, pour éviter toute confusion, notre besoin en 2011 c’était des fusils et des munitions. En 2012, en 2013, et même aujourd’hui, c’est toujours le cas. Nous sommes exactement au même point. Nous avons absolument besoin de trouver cela et de sécuriser cet endroit.
Ahmet Davutoğlu : Les fusils et les munitions ne sont pas d’un grand besoin pour cet endroit.Parce que nous n’avons pas pu mettre le facteur humain en ordre...

Seconde partie

Hakan Fidan : Nous avons envoyés environ 2 000 camions chargés d’équipements.
Yaşar Güler : Je pense que les armes ne sont pas nécessaires là-bas. C’est ma propre opinion. Les munitions sont nécessaires. Oui Monsieur. Monsieur Hakan [Fidan] est ici. nous pouvons fournir un général. Monsieur Fidan lui même a demandé cela en premier. Nous disions que nous pouvions. Nous avions désigné un général et le général y était allé.
Feridun Sinirlioğlu : Si nous voulons être pratique, le ministre de la Défense devrait signer pour le bien de la nation. Notre Premier ministre devrait donner l’ordre une fois de plus, clairement.
Ahmet Davutoğlu : En fait pour moi, cette nuit même...
Yaşar Güler : Monsieur, nous n’avons aucun problème pour ce soir.
Feridun Sinirlioğlu : L’ordre pour l’opération est déjà donné pour ce soir.
Yaşar Güler : Nous avons délivré l’ordre immédiat pour l’opération, peut être que Mr Fidan le sait aussi.
Ahmet Davutoğlu : Hakan, quelles sont les complications si nous décidons d’envoyer des chars ?
Hakan Fidan : Et bien, sans coordination, si nous considérons le rapport de force…
Yaşar Güler : C’est pourquoi nous demandons la coordination du MIT [services secrets] Monsieur le ministre.
Hakan Fidan : …sans la présence et la qualité d’hommes armés.
Yaşar Gülen : C’est pourquoi nous prenons la coordination du MIT pour un prérequis, Monsieur le ministre. À savoir, il n’y a rien cette nuit dont vous ayez à vous souciez Monsieur le ministre. Pas ce soir, pas plus tard. Mais nous devons régler ce problème à moyen terme.
Ahmet Davutoğlu : Je pense toujours optionnellement à cela, mais nous ne pouvons pas convaincre ces hommes. Nous les intégrerons, les renforceront avec des chars de l’intérieur. À partir de là, nous avons besoin de considérer les conditions de guerre —et entre cela et la déclaration de guerre—, nous faisons une opération.
Yaşar Güler : C’est un casus belli. Ce que nous ferons est une raison directe pour la guerre.
Hakan Fidan : Pas une raison pour faire la guerre avec la Syrie.
Yaşar Güler : Non, ces hommes...
Hakan Fidan : Là où je veux en venir c’est que nous savons que 2 + 2 = 4. Maintenant, si nous, là, cette chose-là ne signifie rien stratégiquement, si ce n’est l’image positive etc… Si nous voulons entrer en guerre, il faut le préparer et y aller. Je veux dire…
Yaşar Güler : C’est aussi ce que nous disons de puis le début.
Hakan Fidan : Ce que je ne peux pas accepter, c’est ça. Maintenant, nous considérons l’usage de la force, pour la tombe de Suleiman Shah, nous envisageons l’usage d’armes, ce qui veut dire, pour une portion de territoire de la taille de cette pièce, dix hectares de terrain, nous courrons le risque d’utiliser des armes, pour les 22 à 28 soldats là-bas. Bon, nous avons des milliers de kilomètres de frontières, et pourtant nous ne le risquons pas pour la vie de millions de personnes. Écoutez, ce n’est pas raisonnable. Laissez-moi dire cela. Si nous sommes sur le point d’utiliser des armes, laissez-nous le faire depuis le début. Si ces hommes sont une menace.
Feridun Sinirlioğlu : Bon, il y a une raison à cela...
Hakan Fidan : Utiliser cela comme une justification est une autre chose. L’autre est différente.
Yaşar Güler : Bien, notre ministre des Affaires étrangères ne pourra jamais trouver une raison à cette dernière, mais pour ça oui...
Hakan Fidan : Attendez, laissez moi vous dire ceci...
Ahmet Davutoğlu : Juste entre nous, le Premier ministre a dit que [attaquer la tombe] devrait aussi être considéré comme une opportunité dans cette conjoncture.
Hakan Fidan : Monsieur, regardez, si la justification —que nous pouvons— que je peux envoyer quatre hommes de l’autre côté et tirer huit missiles dans un territoire désert. Ce n’est pas un problème. Les justifications peuvent être créées. Le problème est qu’une telle volonté doit être invoquée. Nous formulons le souhait d’entrer dans une guerre, mais nous échouons dans le raisonnement.
Feridun Sinirlioğlu : Laissez-moi vous dire ceci, dix hectares de terrain. Dix hectares de terrain est une justification très valide concernant le droit international, de plus, en termes de légitimité, réaliser une telle opération contre l’ÉIIL, le monde entier sera derrière nous. Aucun doute la dessus.
Yaşar Güler : Non, nous n’avons aucun doute.
Feridun Sinirlioğlu : Non, je le dis à tout le monde. Sur ce point…
Yaşar Güler : Monsieur le ministre, nos forces sont prêtes depuis un an, en attente. Ce n’est pas une précaution que nous avons pris hier, ces hommes sont là depuis un an.
Hakan Fidan : Pourquoi sommes nous encore là à attendre pour la tombe de Suleyman Shah, je ne comprends pas.
Ahmet Davutoğlu : Nous avons fait, nous avons fait tout ce qui était diplomatiquement possible.
Feridun Sinirlioğlu : Nous avons besoin d’une justification, d’une bonne justification.
Hakan Fidan : Non, je peux fabriquer une justification, une justification n’est pas un problème.
Feridun Sinirlioğlu : Non, fabriquer une justification c’est autre chose, c’est une justification très solide.
Hakan Fidan : Si nécessaire nous pouvons aussi bien faire une attaque là-bas [sur la tombe], nous attaquons de manière préventive. Nous pouvons le faire, je veux dire, j’essaye de comprendre.
Feridun Sinirlioğlu : Nous aurions du faire cela avant, cela peut être fait bien sur. Nous pouvons le faire réaliser.
Hakan Fidan : Je veux dire, si nous sommes prêts à utiliser cela, en temps et lieu opportun, faisons le avec un but que nous déterminerons.
Ahmet Davutoğlu : Hakan, comme vous l’avez dit, si ce que vous entendez est un manque de stratégie dans la fabrication d’une justification, vous avez raison. Contre ces hommes…
un officier : Monsieur, sans que cela arrive...
Ahmet Davutoğlu : [...] Vous ne pouvez pas dire au secrétaire d’État américain : "Nous devons prendre des mesures fortes".
Hakan Fidan : Bien, Monsieur, ce que je veux dire c’est...
Ahmet Davutoğlu : Alors, il dira, vous n’avez jamais défendu votre propre terre. Nous avons eu beaucoup de conversation amicales, principalement avec Kerry et il me disait exactement cela, vous avez décidé de frapper et...
Yaşar Güler : Monsieur, nous l’avons fait, des centaines de fois, avec les États-Unis…
Feridun Sinirlioğlu : Bien, regardez, il y a trois jours, une chose s’est produite au bureau du chef d’état major, cette affaire a été soulevée et nous avons eu une rencontre de coordination. Je le vois pour la première fois. Les Américains…
Yaşar Güler : Non, nous l’avons fait régulièrement !
Feridun Sinirlioğlu : Non, non, les Américains durant cette rencontre ont distribué des plans pour la zone de non-survol. Pour la première fois. Tu savais cela ?
Hakan Fidan : Hmm, ce que je souligne c’est que, Monsieur, si nous sommes sur le point de prendre une telle décision pour une raison de cette sorte [la tombe], si nous sommes prêts à prendre cette décision.
Feridun Sinirlioğlu : Non, pas seulement Suleyman.
Hakan Fidan : J’affirme que, si nous somme prêts pour prendre cette décision, nous aurions déjà du la prendre. À cause de la menace et des avantages que nous avons. C’est pourquoi j’essaye de dire cela. [...]
Ahmet Davutoğlu : Oui, si nous avions pris cette décision sur une plus petite échelle, nous ne serions pas isolés comme aujourd’hui.
Yaşar Güler : Non attendez, nous avons pris cette décision.
Hakan Fidan : Mais elle n’a pas été mise en œuvre.
Yaşar Güler : Nous ne pouvons pas réaliser cette décision, nous sommes paralysés pour plusieurs raisons, c’est notre problème Monsieur le ministre. L’appareil de l’État ne fonctionne pas.
Ahmet Davutoğlu : Je n’accepte pas cela, laissez moi vous le dire clairement. [...], dans la tradition de l’État dans laquelle j’ai été élevé ; accepteriez-vous cela, dans le ministère des Affaires étrangères que des débats politiques causent des retards dans les processus… Actuellement, une telle chose ne serait pas légitime ! Tout le monde doit prendre ses responsabilités avec détermination. Si un ambassadeur déclare, Monsieur le ministre, on m’empêche de travailler, que faites vous ? Nous disons, prenez votre retraite et nous allons trouver quelqu’un d’autre pour faire cela, n’est ce pas ? C’est la manière dont je vois les choses. C’est comme ça que la démocratie fonctionne.
Yaşar Güler : Monsieur le ministre, vous avez totalement raison.
Ahmet Davutoğlu : Actuellement, l’État fonctionne uniquement à travers quelques agences et quelques personnes qui sont capables de prendre les bonnes décisions, ce que je fais.
Yaşar Güler : Certainement, Monsieur.
Ahmet Davutoğlu : Bon, allons nous reculer sur ce point ?
Yaşar Güler : Non, nous n’allons pas reculer.
Ahmet Davutoğlu : Quoi qu’il en soit, passons de l’autre côté.
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