Le McDo rend bien obèse !

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Les résultats ne sont pas surprenants mais ils ont le mérite d'apporter une preuve scientifique. Selon une étude menée par un médecin français, il existe un véritable lien de cause à effet entre le nombre de McDonald's et le taux d'obésité des populations avoisinantes. Des médecins d’hôpital Avicenne expliquent dans une étude parue dans la revue Journal of Internal Medecine que plus la chaîne de fast-food s'implante, plus le nombre d'obèses augmente.
Pour en venir à cette conclusion, le médecin a mené une véritable enquête épidémiologique. Il s'est penché sur le taux d'obésité dans 44 pays, dont les dix plus peuplés, en se basant sur les données de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Parallèlement, il a recensé le nombre de restaurants McDonald's par million d’habitants dans chacun de ces pays. Au total, son étude porte sur 75% de la population mondiale et 95% des implantations de restaurants McDonald’s (31 045 sites).

La France mauvaise élève
En croisant le taux d'implantation géographique de la chaîne avec le nombre d'obèses, il a pu établir que, par rapport à la moyenne, le taux d’obésité variait de moins de 5% pour une densité de McDonald's "faible" à plus de 10% pour une densité "moyenne" et dépasse les 20 % quand la densité est "très forte". Dans le peloton de tête se classent les États-Unis, le Canada, le Japon, l'Australie et… la France. A l'inverse, la Chine et le Pakistan sont les pays où l'enseigne au grand "M" est la moins présente.
Ainsi, aux États-Unis on compte 45 restaurants par million d'habitants et la France en compte quant à elle 19 par million d'habitants. Mais les auteurs de l'étude se veulent clairs : ces résultats ne mettent pas directement en cause l'enseigne américaine mais soulignent une forte association entre la présence de ce type de restaurants et l’obésité. Sans compter qu'il existe bien d'autres facteurs à prendre en compte pour expliquer le taux d'obésité, comme la sédentarité.
“McDonald’s est un parfait accompagnateur de l’évolution d’une société, il ne s’installe pas là où personne ne connaît le steak et la frite. En Chine, dans les grandes villes, il y en a beaucoup, alors qu’à 200 kilomètres de Pékin, là où on vit comme au Moyen-Age, il n’y en a pas”, explique Frédéric Lapostolle, principal auteur de l'étude sur Europe1.fr. Si on faisait la même étude en prenant Coca, Nike ou Apple, il est très probable que l’on trouverait les mêmes résultats”. Mieux vaut donc résister à la tentation et privilégier une alimentation équilibrée, avec les fameux cinq fruits et légumes par jour. 

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