On se souvient de ces toiles de maître dérobées dans un musée de Rotterdam par des pieds nickelés roumains, épisode (multi)culturel qui donna lieu à la flambée la plus onéreuse de l’histoire picturale récente. Dogaru et ses amis avaient, en moins de trois minutes, volé un Picasso, un Matisse, deux Monet, un Gauguin et un Freud. Belle moisson qu’ils rapportèrent au pays pour la confier à la mamma. Qui les enterra dans le jardin d’une maison abandonnée puis dans un cimetière. Puis les brûla. Elle n’aimait pas la peinture.
En astronomie, la « ceinture de Kuiper » désigne un réservoir quelque part dans le système solaire d’où surgissent les astéroïdes croisant la route bleue de notre chère Terre. En Europe, il semblerait que nous disposions de l’équivalent humain, que nous pourrions appeler la « ceinture de Roumanie ». Celle-ci essaime en ce moment un peu partout sur notre cher vieux continent des myriades de petits délinquants, essentiellement des pickpockets.
Le week-end du 4 août donna ainsi lieu à Amsterdam, lors de la Gay Pride, à un épisode gaguesque d’où un certain nombre de participants émergèrent plus légers à la fin de leur festive journée. Les politiques européens, résolument « véritophobes » (expression empruntée à Pat Condell) n’y verront bien sûr aucun lien de cause à effet, et pourtant… Voilà les chiffres : sur 46 arrestations, 43 concernent des individus d’origine roumaine (selon la police).
Eh oui, en Hollande, la statistique ethnique n’est pas (encore) prohibée. Lors de la semaine écoulée, selon une autre source policière, 337 plaintes pour vol de porte-monnaie et de téléphones portables ont été enregistrées.
Mettez-vous à la place de ces pauvres Roumains : un lupanar géant, entrée gratuite, libre circulation, des millions de moutons de Panurge à portée de main. Aucun être humain normalement constitué n’y pourrait résister.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire