Scandale: les socialistes épongent la dette du journal L’Humanité

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En catimini, l’Assemblée nationale éponge la dette du journal L’Humanité… Cela serait sans doute passé inaperçu, car l’Assemblée nationale vote tellement de lois et d’amendements qu’il est difficile de suivre tous ses travaux lorsque ceux-ci ne concernent pas des sujets d’actualité brûlante… Alors que, mercredi, elle criminalisait les clients de la prostitution tout en offrant des papiers aux prostituées en situation illégale (reconnaissant de facto la prostitution et l’encourageant même, puisque l’on imagine aisément l’appel d’air que cela va entraîner), l’amendement numéro 410 du 3 décembre 2013 est très intéressant.
En une dizaine de lignes appelées « exposé sommaire », nos députés ont épongé en quelques minutes une dette de plus de 4 millions d’euros contractée par le journal L’Humanité. Si on peut s’émouvoir de l’abandon d’une telle rentrée d’argent dans les caisses de l’État à l’heure où l’on demande aux Français de se serrer la ceinture, on se demande également sur quels critères cet amendement favorise la survie de L’Huma alors que bien d’autres journaux se sont cassé la gueule et que la presse française est loin d’être au beau fixe.

Je serais sans doute passé à côté de cette information si, ce matin, je n’avais pas été une nouvelle fois interpellé par les propos de Christiane Taubira. SurRadio Classique, cette dernière a en effet qualifié Le Figaro d’ « organe de propagande »… Était-elle au courant de l’amendement voté au moment de sortir de tels propos (justifiés ou non, là n’est pas la question) ? Car son outil de propagande à elle vient de subir un blanchiment fiscal de premier ordre. Les contribuables et PME apprécieront ce cadeau.
Madame Taubira devrait une nouvelle fois réfléchir avant de vociférer car, en matière de propagande, elle a bénéficié de tous les outils nécessaires, notamment lors de sa loi du « Mariage pour tous » avec Pierre Bergé et sa publication Têtu. D’autres exemples ? Que penser du silence radio des médias une fois avéré que le « tireur fou » de Paris n’était pas un skinhead. Ajoutons le fait que personne ou presque n’ait mentionné que Clément Meric avait traqué sa proie durant des jours… Sans oublier le système éducatif, fervent relais pour faire passer les « nouvelles valeurs de gauche » comme la théorie du genre, la nouvelle famille ou le « vivre-ensemblisme ». Et puis, la télévision publique qui a toujours sous le coude quelques reportages sur le racisme, la Shoah ou la résurgence des années 30… Parlons enfin des affaires touchant le PS qui ne méritent apparemment pas plus qu’un encart en quatrième page des quotidiens alors qu’il y a polémique quasi nationale lorsqu’un élu UMP estime que les roms sont bien meilleurs pyromanes que pompiers. En fait, la gauche possède l’arme nucléaire de propagande. Et ce ne sont pas les contradictions qui l’étouffent…

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