François Hollande sa prostate et son hypocrisie

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Vous exprimant hier mes interrogations sur la virilité de nos gouvernants, je ne pensais pas être si vite rattrapée par l’actualité. Promis juré, n’ayant pas mes entrées dans les services d’urologie de l’hôpital Cochin, j’ignorais absolument tout des errances prostatiques de notre Président.
Bref, on nous apprend ce matin que, bien avant qu’il ne soit officiellement candidat à la primaire socialiste, François Hollande avait subi en février 2011 une intervention chirurgicale pour« une hypertrophie bénigne de la prostate ». L’Élysée précise aujourd’hui qu’il s’agissait d’une « opération bénigne, sans conséquence et sans suivi médical ». Admettons, et remarquons que le dossier médical du malade d’alors s’est néanmoins volatilisé, soit que le premier secrétaire du PS l’eût emporté avec lui, soit qu’on l’ait passé à la moulinette à secrets.
Depuis que la chose a été révélée par France Info (qui a joué les balances ?), tous les chafouins, les trissotins et les faux-culs se tortillent la bouche et les mains : faut-il tout dire ? Et le respect de la vie privée, y avez-vous songé ? Où s’arrête l’information et où commence le fond du bidet ? Ah là là, la transparence nous aveugle… On en passe, et de plus hypocrites encore.
Au comptoir, devant le petit noir, on s’interroge aussi :
1) Sachant que le candidat de la gauche unie avait beaucoup maigri, s’agissait-il seulement d’un régime à la schlague concocté par madame Trierweiler ou bien d’une grosse fatigue ?
2) Sachant que les hôpitaux vous gardent 24 heures pour l’ablation d’une vésicule biliaire et 72 pour un cancer du sein, pour quelle raison François Hollande a-t-il passé une semaine à l’hôpital ? Etait-ce pour échapper à Martine Aubry, pour profiter de l’hôtellerie cinq étoiles ou parce que son hypertrophie de la prostate n’était pas si bénigne ?
À moins, bien sûr, qu’il ne faille chercher dans l’inconscient présidentiel une autre explication. Et si, habité – que dis-je, « hanté » – par les mânes de François Mitterrand et torturé par les probables ravages sur l’électorat d’un DSK déchaîné comme un vieux bouc, François Hollande s’en était fait une grosseur à la prostate ? Finalement, j’avais sans doute raison : nos gouvernants buttent sur leur virilité. C’est sans doute pourquoi leur seule grande réforme a été d’instaurer le mariage pour tous.

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