LES SOCIALISTES COMPLICES DU NAZISME- HISTOIRE

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La poussée du Front national affole le Parti socialiste. Incapable de satisfaire les aspirations des Français, la gauche au pouvoir est désemparée et se contente alors de prodiguer ses habituels sermons moralisateurs. Dans ce registre, Harlem Désir se distingue tout particulièrement. À la tribune du forum « La République face aux extrémismes », qu’il a lui-même organisé, il rabâche en boucle ses poncifs favoris à propos du Front national qui, selon lui, est un parti « héritier »d’une extrême droite qui « prit le visage de la collaboration ».
La gauche a coutume de raviver la mémoire douloureuse de l’occupation allemande afin de discréditer ses adversaires politiques. Mais à l’exception de quelques bobos ravis de s’imaginer dans les habits des plus grands résistants, les Français ne sont plus sensibles à ces admonestations. Et surtout, ce discours faisandé s’étiole devant l’implacable réalité historique : la gauche si arrogante à l’évocation de cette période a pourtant tenu un rôle décisif dans la collaboration.
Le refus du Parti communiste de combattre l’Allemagne nazie en 1940 par solidarité avec Staline, ainsi que le vote des socialistes de la SFIO en faveur de l’octroi des pleins pouvoirs au maréchal Pétain ont contribué à la disparition de la IIIe République. Par la suite, la gauche s’implique activement dans la collaboration. Dans son ouvrage Un paradoxe français, l’historien israélien Simon Epstein dresse en effet la liste des innombrables personnalités de gauche — hommes politiques, syndicalistes, universitaires, journalistes — qui se jettent dans les bras du régime de Vichy. Il est aussi intéressant de noter que les premiers résistants sont pour la plupart issus des milieux nationalistes. « Replacés dans la Résistance des débuts, quand il n’y avait personne ou presque, leur apport est crucial », relève Simon Epstein à leur sujet.
Bien sûr, il y eut aussi des collaborateurs de droite et des résistants de gauche, notamment issus de la classe ouvrière communiste, qui s’engagea massivement après la rupture du pacte germano-soviétique. Cependant, la vérité historique diffère largement du récit d’ordinaire inoculé aux citoyens : il est ainsi bien plus courant qu’une partie de la droite soit injustement vilipendée et les mérites de la gauche abusivement célébrés.

Ces querelles sur le passé ne sont jamais anodines et dissimulent des combats politiques contemporains. Accepter la vérité historique reviendrait pour la gauche à légitimer des valeurs de droite qu’elle abhorre. C’est bien l’amour charnel de la France qui a donné aux premiers résistants le courage de s’engager pour une cause qui dépasse leurs intérêts personnels. C’est bien le refus de la soumission à l’étranger qui a décidé tant d’hommes à se soulever. Le patriotisme, parfois moqué de nos jours, est donc une valeur saine et positive.
De surcroît, le peuple ouvrier, qui incarne la « flamme de la Résistance » de gauche, se détourne aujourd’hui du pouvoir socialiste. Lequel ressemble à ces notables qui, engoncés dans la conviction que la France ne se relèverait pas, ont accepté pendant l’Occupation les compromissions les plus odieuses, au nom de la paix. La captation par la gauche de l’héritage de la Résistance en devient alors d’autant plus révoltante. Puisse donc Harlem Désir et ses amis se taire : ils n’ont aucune leçon à donner et largement de quoi balayer devant leur porte.

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