L’histoire devient banale et peut arriver à chacun d’entre nous. Le Progrès a relaté les faits.
Samedi 10 août. Quatre « jeunes » originaires de Levallois-Perret prennent le train en gare de Lyon à Paris. Sans billets évidemment, pourquoi s’embêter avec ce genre de détail ? Direction Perpignan, le soleil et la mer. Ils sont défoncés au cannabis, ne se gênent même pas pour picoler devant tout le monde. La tension monte vite. Entre ces zoulous agités et le wagon rempli de gens tranquilles, la réaction chimique est obligatoirement explosive. Ils ont sacrément envie de foutre le bordel, ils ont sacrément envie de montrer qu’ils sont partout chez eux, qu’ils sont les plus forts. C’est presque animal.
Leur comportement devient insupportable. Les voyous « terrorisaient la voiture entière », selon la SNCF. Un ou plusieurs passagers essayent de s’interposer. « Les garçons de vingt ans déjà connus pour des incivilités ont vite réglé le problème à leur façon. Baladeur arraché des oreilles d’un passager, termes orduriers adressés à une femme et même une gifle envoyée à une jeune fille. Quand les contrôleurs ont montré le bout de leurs casquettes, ils ont été accueillis avec une bordée d’injures et de menaces » raconte le quotidien régional.
Tout devient « hors de contrôle » et « face à une situation ne pouvant qu’empirer la décision initiale d’effectuer une exfiltration en gare de Nimes a été abandonnée et c’est tout le TGV qui a été détourné sur Lyon. »
Oui vous avez bien lu. Pour quatre petits cons qui mettent le souk, on est maintenant obligé de détourner un TGV ! Mais on peut comprendre les hommes du wagon. Intervenir et mettre une raclée à ces minables aurait été dans l’ordre des choses dans la France de jadis. Mais en 2013, une fois debout, vous risquez de vous retrouver tout seul, car dans ce genre de situation, les gens ravalent leur salive, et baissent les yeux. Les racailles le savent, tout se joue au regard. Comme entre chiens. Si vous êtes deux ou trois, c’est mieux, et vous pouvez réduire ces individus au silence. Ils sont affaiblis par la drogue et l’alcool. Le problème c’est que là, vous allez sans doute payer cash. La justice sera impitoyable avec vous. On vous accusera, qui sait, de violence sur mineurs ou de racisme. Donc au final, vous ne bougez pas. Vous en êtes réduit à espérer un grand soir électoral…
Au terminus, les racailles s’en sont encore donné à cœur joie, se débattant violemment quand les agent de la PAF (Polices Aux Frontières) sont intervenus et « la garde à vue n’a pas été non plus un long fleuve tranquille » dit la presse locale.
Heureusement, tout est bien qui finit bien. Nos « jeunes » écoperont de « condamnations » allant de 1 à 3 mois de prison… sans maintien en détention. Autant dire nada. Pour la forme, le Parquet a fait appel de cette décision. Mais dans la tête des « jeunes », une nouvelle victoire.
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