Silence merdias sur le tabassage d'un prêtre par des Maghrébins.

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Lundi 13 mai, un prêtre a été passé à tabac au sein même de sa communauté religieuse, la communauté Saint Jean de la paroisse Saint-Ruf à Avignon. Par des Maghrébins. Vous ne le saviez pas ? Normal, tout le monde s’en fout!
Une recherche sur Internet montre l’ampleur du désintérêt que la nouvelle a suscité. Il n’y a pour ainsi dire que les médias locaux pour s’être fait le porte-voix de cette ignoble agression. À la télévision, seule M6 a évoqué les faits dans son édition du 19h45 ce 15 mai.
Habituellement si friands de grands titres racoleurs, on peut s’étonner que nos « grands » médias ne soient pas accourus à Avignon, caméras au poing. Roué de coups de poing et de coups de pied, retrouvé gisant inconscient au sol, le père Grégoire a eu le nez cassé et le visage tuméfié. De quoi faire frissonner sur les divans face au poste de télévision. « Si même les braves pères se font démonter, où va-t-on ma bonne dame ! »Pour sûr que l’audience aurait suivi !
Chez les politiques et au gouvernement, même ignorance. Aucun ministre n’est venu exprimer sa plus totale solidarité en promettant que les lâches ayant commis un acte si odieux seraient poursuivis et fermement punis.
Mais voilà, le Père Grégoire n’est qu’un catholique. Il est de cette religion maudite que la République laïcarde s’efforce depuis si longtemps d’étouffer, en espérant la voir un jour disparaître à tout jamais. Alors il ne faut pas trop en demander ! Et si ça avait été un imam ou un rabbin ?
C’est la question que s’est posée le père Marie-Christophe, responsable de la communauté. Et elle est légitime en effet, puisque d’exemples il n’en manque pas ! Chacun a en mémoire untel ou unetelle de la classe politico-journalistique qui, le visage constipé de circonstance, s’indigne avec force lorsqu’un tag antisémite est découvert sur une synagogue ou lorsqu’une tête de cochon surgelée est déposée devant une mosquée. Les grands mots sont alors employés, les comparaisons avec leszeureslesplussombresdenotrehistoire faites. Deux poids, deux mesures…

Les trois grandes religions monothéistes ayant leurs représentants en France, on aurait au moins pu s’attendre à ce que la compassion vienne de ce côté… Je citerais uniquement Mohamed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman : « Avant de mettre en avant l’appartenance religieuse de l’un ou de l’autre, il faudrait voir si l’agression était accompagnée de gestes et de paroles en rapport avec la religion. Lui donner une dimension religieuse me semble contre-productif. » Comment appelle-t-on cela déjà ? Ah oui, la mauvaise foi !
Je terminerai en citant cette fois Monseigneur Cattenoz : « Ce quartier est progressivement pris en main par des gens de religion musulmane. (…) Ce quartier devient une zone de non-droit. Moi j’ai passé 15 ans en terre d’islam et là-bas, l’habit se respecte. Ici, à côté de l’archevêché, on m’interpelle dans la rue parce que je porte une croix. »
Christophe Nowaczyk, le 18 mai 2013

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