Audrey Pulvar est stupide et pense que Montebourg sera viré.

Posted On // Leave a Comment



On ne sait pas qui a quitté qui, ni pourquoi, et, d’ailleurs, on s’en fout, mais on sait qui balance. Invitée du Grand Journal de Canal +, Audrey Pulvar, l’ex de Montebourg, a dit tout le mal qu’elle pensait de lui. À savoir, pour résumer, qu’il n’est qu’un boulet dans le gouvernement Hollande et que le Président ferait bien de s’en débarrasser s’il veut voir sa cote remonter.

« Je pense qu’il est un des trublions du gouvernement et fait partie de ceux qui gênent l’action de François Hollande », a dit la dame, et de poser cette question : « Le fait que Jean-Marc Ayrault reconnaisse qu’Arnaud Montebourg l’a insulté au téléphone, ça ne vous semble pas être le meilleur argument pour le virer au prochain remaniement ? »
 

À vrai dire, tout le monde se moquerait bien de l’opinion d’Audrey Pulvar et de ses minauderies derrière ses lunettes à 5.000 euros si elle n’avait, du temps où elle partageait son lit, vanté comme personne les qualités dudit Montebourg. Elle le voyait même, assurait-elle, destiné à un grand avenir passant par Matignon. Sept mois après leur rupture, elle se venge comme la dernière des midinettes.
Que lui a-t-il fait, ou que ne lui a-t-il pas fait ? Ils étaient pourtant l’un et l’autre et l’un pour l’autre une jolie étape dans un plan de carrière bien pensé. Candidat à la primaire socialiste, le gommeux Montebourg s’offrait une compagne estampillée « minorité visible », et elle une étoile montante de la gauche sociale et nationaliste.
Madame Pulvar, qui venait de quitter les cuisines du chef étoilé Alain Passard, s’est sans doute dit qu’elle gagnerait des galons dans la tambouille politicienne ; quant à Montebourg, descendant de Berbères, il s’auréolait en mettant à son bras une jolie figure de minorité, fille d’indépendantiste martiniquais. Ce qui n’empêche certes pas l’amour, sachant toutefois que l’intérêt bien partagé en est l’un des puissants moteurs.
Il ne manque pas, dans l’histoire, de femmes ambitieuses aux amants bien choisis. Reste que certaines sont plus élégantes que d’autres. On ne sache pas, par exemple, que madame Bruni, épouse Sarkozy, se soit jamais répandue en propos fielleux sur ses anciens amants, nombreux au demeurant. Mais il est vrai que la gauche actuelle cherche à rompre en tous points avec le précédent gouvernement.
Marie Delarue, le 6 mai 2013

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire